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EN TÊTE A TÊTE : AVEC LA FAMILLE ASSORIN

Le pilote Loris et le mécano Eric

C’est sur le circuit d’Aydie que nous avons rejoint sous le chapiteau installé provisoirement la famille Assorin, le père Eric et le fils Loris. Après avoir dégusté un jus d’orange et oui il fait chaud, chaud, en ces mois de juillet et août, mais ceci nous empêche pas de poser quelques questions à notre mécanicien et pilote de sprint car. En effet, Eric s’occupe de la mécanique , alors que le fiston tient solidement le cerceau du MMS Cobra N°82, même chiffre que le département d’où il est natif.
Loris, en deux mots, qui est tu ?’’Je suis né au mois d’août 1992, donc j’ai trente ans et je suis ingénieur motoriste chez Alpine F1, je travaille à Viry-Châtillon’’

Pas facile à jongler entre ton boulot et ta présence sur les épreuves, non ? ‘’ Et oui, je passe beaucoup de temps en déplacements, entre rentrer le vendredi soir toujours très tard et le retour, toujours très tôt le lundi matin pour être à l’heure à mon boulot’’

La mécanique n’est apparemment pas ta passion ? ‘’Euh oui, papa, s’en charge même à trente ans... Si je peux rouler, c’est grâce à lui’’

Parles nous un peu de ta passion, pourquoi n’as tu pas été attiré par le bitume au lieu de la terre, alors que tu est motoriste chez Renault qui plus est en F1 ? ‘’Papa à couru de 2000 à 2008 après j’ai repris le flambeau, et j’ai toujours aimé les épreuves sur terre ou je me sens bien, alors que sur le bitume, je n’étais pas spécialement à l’aise, et je crois que je ne me suis pas trompé !’’

Tes premiers exploits dates de quand ? ‘’ C’était au tout début, en Junior Sprint à Albas j’ai décroché ma première victoire, et en fin de saison j’ai obtenu une quatrième place dans le Challenge Corac en 2009, ce qui n’était pas si mal !’’

Tu as grimpé dans les échelons pour être présent aujourd’hui en Maxi Sprint ou tu occupes la 6e place provisoire, mais a ta décharge, tu étais absent à Mazan et tu as eu quelques contre-performances, je me trompe ou pas ? ‘’Exact, j’ai bien débuté la saison avec la victoire à Duffort, puis direction Sougy, dans la région d’Orléans, je me suis fait rentrer dedans. A Minzac après le choc de l’épreuve précédente j’ai du jeter l’éponge, Minzac qui a été annulée à cause de la pluie, à Badefols, en bon week-end ou j’étais 4e avant d’abandonner à quelques à quelques dizaines de mètres du damiers à cause de la casse du câble d’embrayage. Ce week-end je termine à une très belle 2e place, derrière Bastien Capdebocq après avoir vécu deux journées de régal.’’

Dans quelques jours, nous devrions retrouver ces deux le mécano et son pilote, sur le circuit d’Empeaux pas très loin se Saint Lys (31) les 3 et 4 septembre.

Loris Assorin N°82 et Jérémy Lorgues N°77

B.L.S.

Publié le 26 août 2022