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LA F4 EN GUEST STAR POUR LE 80e GRAND PRIX DE PAU

Après le retrait de la F3 Euroformula Open qui devait désigner le pilote qui monterait sur le podium pour cette 80e édition, la guest star de l’année 2023 en reviendra à la F4 qui se disputera ce dimanche 14 mai à 15h30. Demain les premières joutes débuteront et ce jusqu’à dimanche, avec 18 courses au menu de cette édition.

La Formule 4 tiendra le haut du pavé : avec 26 voitures pilotés par de jeunes garçons âgés de 15 à 19 ans dont le sociétaire de la Ligue Occitanie-Pyrénées, Romain Andriolo qui, porte le N°16. Six pilotes sont redoublants dont Romain pourquoi ne serait-il le vainqueur du Grand Prix c’est tout le mal qu’on lui souhaite ! Soyons clair, nous n’avons de grands favoris, bien le multiple champion de kart Evan Giltaire score à chaque sortie, le plus régulier de tous. Ces monoplaces sont gavées avec du biocarburant Repsol, depuis l’an dernier qui permets d’économiser au minimum 70% de rejet de gaz à effet de serre, comparé aux carburants traditionnels. Ces monoplaces les Mygale M21-F2 deuxième génération, aux normes FIA, avec son halo de sécurité, une carrosserie en carbone sans oublier tous les éléments optimisés au niveau de la sécurité, mue par un moteur d’Alpine préparée par Oreca équipée d’un Turbo.

Avant ce rendez-vous, le championnat de France des cinq premiers sont : 1 Giltaire (Fra) 90 pts, 2 Foster (Canada) 81 pts, 3 Andriolo (Fra) 74 pts, 4 Peugeot (Fra) 67 pts, 5 Lopez (Esp) 46 pts

Les Wolf Thunder, les loups sont lâchés : sur le circuit qu’il apprécie d’inscrire à son championnat de France, le Président de Wolf Racing France Lionel Champelovier avoue : « Ce sera une grande première sur un tracé en ville. Une nouveauté superbe et prestigieuse » Il compte aligner le maximum de barquettes autorisées sur la grille, soit 32. Un plateau composé de jeunes loups et de pilotes chevronnés, déjà habitués à dompter les 220 chevaux d’un bolide léger de 360 kg à vide, aux formes généreuses tout en affichant une grande maniabilité. Le rapport poids/puissance est tel qu’à Monza les Thunder évoluent à 2 secondes seulement des F3. « Nous sommes capables de réaliser des temps démentiels », promet Lionel Champelovier. Il prend un autre engagement : installer dans le paddock palois « des stands qui donnent une belle image de la marque ». Beauté et efficacité riment donc avec nouveauté lors de ce Grand Prix. Avec, petit clin d’œil du destin, un regard sur les archives : sa seule victoire en F1, Wolf l’a obtenu à Monaco ! En 2023, la GB08, la Tornado ou la Mistral sont conçues selon la même philosophie. Pau sera la troisième épreuve française après un passage à Arnos les 15 et 16 avril. Mais Wolf contribue également à la réputation internationale du Grand Prix, la maque au Loup étant présente en Italie, en endurance, en courses de côtes et en championnat d’Europe.

Le Défi Wolf : s’inscrit au programme du Grand Prix. Pau, il s’agira pour une douzaine de pilotes afin de se battre pour la victoire, d’offrir un vrai spectacle avec un objectif : battre les différents records du tour établis depuis 2011 par les F3. Possible ?
Si la question mérite d’être posée, c’est en référence au seul élément que personne ne maîtrise, la météo. Un tour rapide nécessite une piste favorable donc surtout pas humide ni même trop fraîche. Si toutes les conditions météorologiques sont réunies, alors oui, les Wolf F1 Mistral possèdent les caractéristiques d’une nouvelle fusée dans Pau. Elles sont plus puissantes qu’une F3 : 400 chevaux contre 240, développés par un moteur PSA. Si elles sont à peine plus lourdes, elles sont tout aussi agiles et devraient afficher un couple moteur plus favorable.
Mike Parisy fera-t-il tomber le record établi par Esteban Ocon ? Quel beau défi que voilà !

Sprint Cup by Funyo : déjà présents lors du Grand Prix en 2019, la Sprint Cup by Funyo compose le second plateau en sport prototype avec les Wolf est tout dans ce meeting sauf une incongruité. Ces barquettes propulsées par un moteur Peugeot 308 GTI de 270 cv qui fonctionne désormais aux carburants liquides bas carbone étaient rien de moins en 2019 à Pau que les bolides les plus rapides en piste, juste derrière les F3. Les 18 barquettes attendues sont toutes alimentées à l’essence New Generation qui fait de ces bolides des ambassadeurs du sport auto de demain. Dix huit pilotes seront présents à partir de vendredi dont le Monégasque Stéphane Richelmi vainqueur des 24 Heures du Mans en 1016 sur une Alpine, en sera la guest star. Le Français Xavier Fouineau survole les débats, il occupe la première place au général d’un championnat international.

Caterham, sur la piste, voilà l’une des disciplines les plus abordables pour effectuer ses grands débuts dans le sport auto, qu’on soit un jeune ambitieux ou un gentleman driver avide de sensations fortes. La formule conserve ses bases techniques : le moteur Ford 1.6 de 170 chevaux propulse les Caterham au look inimitable, reconnaissable et que le public adore.
Normal, le faible niveau d’adhérence de ces poids plumes (530 kg) impose une finesse de pilotage qui fera merveille dans Pau où la moindre glissade, la plus petite perte de contrôle s’avère rédhibitoire. Par son aspect très spectaculaire, la Caterham offre un vrai spectacle que le public adore.
Elles seront 36 Caterham 420R engagées à Pau où toutes rouleront avec un carburant de synthèse dont 15% sont issus de la biomasse.

TCR : suite à l’annonce du projet de calendrier 2023 TCR Europe à Monza l’année dernière, la série peut désormais confirmer que l’événement du Grand Prix de Pau en mai remplacera le meeting Red Bull Ring qui était initialement prévu en septembre.
Les deux courses dans les rues de la ville auront lieu quinze jours après l’événement d’ouverture de la saison à Portimão au Portugal.
A l’occasion de cette annonce officielle, le promoteur du TCR Europe, Paulo Ferreira, a déclaré : « J’espère que toute la famille du TCR Europe appréciera l’atmosphère des courses sur le circuit urbain de Pau. Personnellement, j’adore ce type d’événement, surtout pour les Touring Cars. Les courses de TCR sont un spectacle qui mérite d’être vu par un public aussi large que possible et nous nous félicitons donc de l’opportunité d’apporter le spectacle aux fans. Nos pilotes méritent cette opportunité de courir sur un site aussi emblématique. ». Les deux leaders à égalité de points sont Ton Coronel et John Filipi. Notons la présence de quelques régionaux sur ce rendez-vous avec dans l’ordre, Christian Philippon ou le Palois Eric Cayrolle, sans oublier le préparateur CDRS des Pyrénées Atlantiques.

La Coupe Adour Océan by Twin Cup E85 : la Twin’Cup ne se résume pas à la seule Coupe Adour Océan, mais sans cette compétition dans la compétition, les courses de Twingo ne se vivraient pas avec la même saveur et le même enthousiasme, car c’est la course des Palois ! Ils seront 41 à vivre leur Pau Grand Prix au plus près des rails. Avec, un bonheur suprême pour ces petits bolides très proches de la série et donc équipés de phares, le plaisir de rouler et d’assurer le spectacle sur la nocturne du samedi 13 mai qui reste une caractéristique du Grand Prix.
En 2022, une foule impressionnante s’est agglutinée tout autour du circuit, notamment sur le Boulevard des Pyrénées, noir de monde comme rarement ces dernières années. Des fans, amis ou simples curieux avaient pris d’assaut la Place Gourmande pour une troisième mi-temps digne des plus grands événements sportifs.
Sur la piste, les pilotes seront répartis en deux catégories, Am et Pro. Dans la première, les moins chevronnés, les moins expérimentés mais pas les moins motivés. Dans la seconde, les candidats au podium général, à la victoire, au titre suprême. Deux catégories pour récompenser plus de pilotes talentueux et méritants et éviter que seuls toujours les mêmes aient droit aux honneurs. Leur point commun : toutes les voitures sont propulsées au E85.
Comme les saisons précédentes, les pilotes arboreront sur leur Twin, Twin le logo d’une association caritative et le nom d’un glorieux ancien qui a contribué à la magie de la Coupe Adour Océan.
Au-delà du cette Coupe qui donne tout son sens à la passion du sport auto, le championnat Twin’Cup regroupera 54 pilotes. Avec quatre courses de 2×20 min et 2×45 min, pouvant être partagées à deux pilotes, la « Twin » est une des formules qui propose le plus de temps de roulage à un prix réduit.
Les bolides sont des Twingo de première génération, équipées course et alimentées au bioéthanol. Ce carburant liquide est renouvelable, d’origine végétale et donc non fossile, plus connu sous le nom E85. Respectueux de l’environnement et moins cher au litre, le bioéthanol inscrit la Twin Cup dans le cercle vertueux affiché au Pau Grand Prix.

Les infos pratiques :

  • Billetterie : Tribunes aux choix (place garantie), accès paddock à la Palméraie, Bd. de Pyrénées, Beaumont et animations : vendredi, 25 €, samedi, ou dimanche 48 € les trois jours 92 €. Jeunes de 12 à 18 ans, vendredi, 15 €, samedi ou dimanche 36 € trois jours 70 €
    Accès aux paddocks à la Palméraie, Bd. de Pyrénées, Beaumont et animations : vendredi 25 €, samedi ou dimanche 33 € les trois jours 65 €. Jeunes de 12 à 18 ans, : vendredi 15 € samedi ou dimanche 22 € trois jours 40 €. €. Majoration de 4 €/jour au guichet et 6 € pour le week-end. Gratuit moins de 12 ans
    Les horaires
    Plan du circuit

B.L.S. © Wolf, DR, Pau Motors Festival, DPPI, IMEC/Hervé Margoles e& B.L.S.

Publié le 11 mai 2023