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24 HEURES DE SPA : OBJECTIF ATTEINT POUR SOFREV ASP

L’épreuve d’endurance GT de référence, les 24 Heures de Spa, a une nouvelle
fois tenu toutes ses promesses en offrant un incroyable suspense du début
jusqu’à la fin du match. Les deux voitures du Team Sofrev-ASP, la N° 120 de
Christophe Bourret, Pascal Gibon, Jean-Philippe Belloc et Julien Canal, et la
N°116 de l’équipage Eric Debard, Fabien Barthez, Ludovic Badey et Tristan Vautier,
sont passées sous le damier après quelques péripéties. Safety-cars, accrochages
et concurrence exacerbée n’ont pas empêché les Ferrari 458 de Jérôme Policand
de maintenir un rythme soutenu jusqu’au bout. Pas moins de 61 voitures ont pris le départ, quarante sont classées...

Cette nouvelle édition des 24 Heures de Spa a débuté, de la meilleure des façons pour la Ferrari N°116 de Ludovic Badey. D’entrée de jeu, le Lyonnais aligne les chronos place sa monture dans le Top 5 de la catégorie, 14e du général. « Ludo a fait un début de course parfait et s’est placé dans le wagon de tête. Au fil des tours, la stratégie a fait son œuvre et, il faut bien l’avouer, nous avons fait preuve d’un peu de chance. Les relais se sont enchaînés, les safety-cars se sont succédés et nous avons même eu droit à un drapeau rouge, ce qui est assez rare. » Malheureusement, la chance finit par tourner. Deux incidents vont mettre un terme à la position de choix de la N° 116 qui a été un moment pointée 3e du général et 1e Pro-Am. En effet, ce sont d’abord des débris sur la piste qui endommagent une durit de frein et font un trou suffisamment large pour permettre au liquide de s’échapper. Un peu plus tard, un autre débris aura raison du radiateur. Au final, l’addition est lourde avec 17 tours de perdus.

« C’est vraiment dommage, la voiture était en mesure de se battre pour un podium. Les
pilotes ont été parfaits et l’équipe a fait un travail incroyable. Mais c’est le sport auto qui
veut cela. Le facteur réussite est capital en endurance, la preuve… »

Pour la Ferrari N°120, RAS…tout s’est passé au mieux. « Les pilotes ont fait de l’excellent travail. Ce résultat est superbe. Nous n’avons connu aucun souci sur cette auto, elle a tourné comme une horloge ! » L’équipe réalise un nouveau 100%, deux voitures engagées et deux à l’arrivée. De ce côté-là, il s’agit d’un sans-faute. « Ces résultats sont honorables mais notre envie de podium est intacte. Cette année, la course a été particulièrement difficile et durant les six premières heures, il fallait tout simplement survivre. Nous ne pouvons pas être déçus après une telle course car les deux voitures sont là et en parfait état. Il y a eu beaucoup de dégâts et de casse. Je crois que je me souviendrai longtemps de ce terrible accident dans le Raidillon alors que Fabien Barthez et Christophe Bourret arrivaient juste derrière mais sont passés sans encombre. Quelle émotion à ce moment précis ! Ce fut une grande course, d’un excellent niveau mais avec une part de risque importante. Pour des Gentlemen, ce n’est pas toujours simple à gérer. Non, nous ne devons pas nous plaindre du résultat en plaçant une voiture dans le Top 20 du général, 8e de la catégorie et l’autre au 22e rang. »

Une semaine avant Spa, le Team Sofrev participait à la 3e manche de l’ European Le Mans Series sur le circuit Red Bull Racing en Autriche. Une chaleur accablante s’est installée sur le circuit, épuisante pour les hommes et éprouvante pour les machines. La Ferrari 458 engagée en catégorie GTE et pilotée par Anthony Pons, Fabien Barthez et Soheil Ayari, en tête de sa catégorie à la mi-course, n’a malheureusement pas pu conserver l’avantage. Ce fut d’abord un plat sur un pneu qui obligea à repasser par la case des stands puis une gourde récalcitrante à l’origine du deuxième arrêt non programmé. « La dernière demi-heure fut assez compliquée. Ce fut une dégringolade au classement pour finalement terminer à la 9e place des GTE. Quant à la GTC de Christophe Bourret, Jean-Philippe Belloc et exceptionnellement de Jean Luc Beaubelique, elle aurait pu entrer dans le Top 5 mais une pénalité pour vitesse excessive dans les stands est venue contrarier cette perspective. Malgré tout, les deux voitures sont à l’arrivée et les pilotes n’ont pas commis de faute. » Avant de reprendre la piste fin août, à Motorland, sur un meeting VdeV, toute l’équipe a bien mérité une pause. Après Motorland, retour la semaine suivante sur le championnat de France GT à Magny-Cours où les titres pilotes et par équipe sont encore à portée de roue.

« Je crois que nous n’avons pas volé cette trêve. La première partie de saison a été particulièrement chargée et en deux mois nous avons participé à deux courses d’endurance de 24 heures, Le Mans et Spa. Alors…vive les vacances ! »

B.L.S. –source Sofrev ASP @ photos P. Hecq}}

Publié le 30 juillet 2014