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TOYOTA, ALPINE, PANIS SUR LES PODIUMS

La troisième marche du podium pour l’Alpine A 480

Les 89e 24 Heures du Mans se sont terminées avec un doublé de Toyota, devant l’ Alpine et bien plus surprenant, les des deux Glickenhaus 007 LMH, personne ne pensait obtenir un tel résultat pour des prototypes qui étrennaient le circuit de la Sarthe.
Soyons clair, si tous terminent cette édition peu d’entre eux n’ont été épargnés par des soucis techniques, sorties de pistes heureusement sans gravité, pénalités et autre ennuis tous ont eu droit leurs lots de pépins, mais tous ont réussi cette première disputée dans la nouvelle catégorie LMH Il faut avouer que non comptant de disputer un sprint de 24 heures, les autos et ceci quelque soit leur catégorisation sont de plus en plus fiables, sur les 61 partants seuls 17 ne verront pas le drapeau à damier.
Les deux Toyota GR0 20 Hybrid, ce n’est pas une surprise ont raflé les deux premières places, ce qui fait le quatrième succès d’affilés avec une différence, la N°7 s’est imposée avec le trio Mike Conway, Kamui Kobayashi, José Maria Lopez, laissant la seconde place à la N°8 habituée à monter sur la première place pendant 3 ans, pilotée par Sébastien Bueni, Kazuki Nakajima, Brendon Hartley, ces derniers ont survécu à différents incidents dont un nombre de relais diminués de deux voire à trois tours de moins dû à des problèmes technique d’alimentation d’essence par rapport à l’autre voiture. L’Alpine a fait mieux que se défendre rentrant de temps à autre en première ligne, mais bon ce n’est une voiture de la dernière génération, et pour accéder aux deux premiers rangs il aurait fallu qu’une voire les deux Toyota subissent de gros avatars. André Négrao, Nicolas Lapierre et Matthieu Vaxiviere décrochent une belle 3e place, notons, que pendant la matinée de dimanche le Toulousain Olivier Pla sur la Glickenhaus 007 LMH N°708 a tout fait pour décrocher cette ultime place au détriment de l’ Alpine mais rien n’a été lâché par ses pilotes. Restons avec le toulousain, c’est sous la pluie que s’élance la meute et d’entrée de jeu, Olivier s’est fait une belle frayeur en harponnant la N°8, mais rien de catastrophique, enfin si quand même, il prend une pénalité de 10 secondes.
En LMP2, pas de chance pour l’équipe belge le WRT, dans les derniers tours les leaders du team, Robert Kubica, Louis Deleraz et Yifei Ye, jettent l’éponge sur le bord de la piste l’Oreca N°41 qui menait le bal s’immobilise, laissant la place à la N°31 du WRT de Robin Frijns, Charles Milesi et Ferdinand Habsburg qui s’imposent pour 727 millièmes, chaud, chaud !!!!!!!!!!. L’adage dit-on fait que le malheur des uns fait le bonheur des autres, c’est sans doute vrai, car après avoir bataillé pendant des heures entre le team Jota de Sean Gelael, Stoffel Vandoorne et Tom Blomqvist et celui du Panis Racing qui jusqu’à l’abandon de la N°41 occupait la quatrième place, monte finalement sur le podium avec Julien Canal, Will Stevens, James Allen. Pour le Gersois Patrick Pilet sur l’Oreca N° 48 d’Idec Sport Racing avec Paul Lafargue, Paul-Loup Chatin, ils ont eu droit à leur lot de galères, pour occuper la 11e place finale et la 6e de la catégorie. Les catégories LMGTE Pro et LMGTE Am ont été remportées par les deux Ferrari 488 GTE Evo de l’équipe AF Corse, avec dans l’ordre celle de Pier Guidi, Calado, Lédogar et celle de Perrodo, Nielsen Rovera.
B.L.S. © DPPI

Publié le 23 août 2021