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SOFREV ASP : DES ESSAIS CONSTRUCTIFS A NOGARO


Le début des différents championnats approchent à grands pas. Entre les essais officiels et les essais privés, toutes les équipes mettent les bouchés doubles pour être au top à l’ heure H. L’ équipe de Jérôme Policand, le team Sofrev ASP n’est pas en reste. Voici quelques jours, tout le monde se retrouvait sur le circuit de Nogaro, pour une première mise en jambe. Nous en avons profité pour passer quelques heures avec eux.

Loin de l’agitation des essais collectifs, pilotes, ingénieurs et mécaniciens se concentrent sur une saison qui à ne pas en douter sera totalement débridée, avec deux Ferrari engagées en ELMS et trois en GT FFSA et quelques incursions dans d’autres séries comme le V de V. Ces trois journées d’essais avec une météo changeante et des températures plutôt fraîches permettent de balayer pas mal d’inconnues. Si certains pilotes sont des habitués du team, à l’exemple de Fabien Barthez, Soheil Ayari, Morgan Moullin-Trafford, pour d’autres il s’agit d’une première dans tous les domaines. Venus du team IMSA Performance au couleurs de Porsche, Jean-Philippe Belloc, Pascal Gibon et Christophe Bourret profitent de cette seconde séance pour prendre leurs marques, sans chercher à taquiner le chronomètre, le but n’est pas là. Changer de monture demande un peu d’apprentissage.

Après avoir salué tout le monde, prenons un peu de recul : observer, écouter sans faire de vague. Jérôme, va d’un stand à l’autre d’une GT à l’autre, rien n’échappe à son regard d’aigle. Discussions techniques, réglages, sensations des pilotes, tout est analysé et décortiqué. Les deux Ferrari 458 engagées en ELMS ne font pas cause commune, chacune dans son stand. Pendant que Barthez partage ses observations avec Ayrai et Anthony Pons, Belloc, Gibon et Bourret sont penchés sur l’écran de l’ordi. où, défilent les images de la caméra embarquée que chacun commente. La veille de ma venue, la piste était humide, aujourd’hui elle est pratiquement sèche avec comme conséquence des trajectoires différentes. Les heures s’écoulent chacun s’affaire sans précipitation. Il maintenant temps de débriefer le pilote professeur, Jean-Philippe Belloc.

Peux-tu nous faire un premier bilan de ces deux journées ?« Un bon bilan, nous avons pu effectuer tout ce nous avions programmé. En premier lieu après une journée de prise en main en fin d’année dernière, ici nous sommes rentrée de plein pied dans la saison 2014. Désormais, Jérôme a désigné l’ingénieur et les techniciens attachés à notre Ferrari, ces journées ont permis une bonne cohésion entre le staff technique et les pilotes. Ensuite la météo changeante nous a permis de balayer pas mal de choses, en matière de pilotage ou de réglages, ce qui est un gros avantage. Nous partons de Nogaro avec le sentiment d’avoir réalisé des essais constructifs. »

Y a-t-il de gros changements entre la Porsche que tu pilotais l’an dernier et la Ferrari ? « Je ne pense pas que l’on peut résonner de cette manière. Elles sont très différentes, chacune d’elle possède ses plus et ses moins. La Porsche est très vivante, la Ferrari plus ‘’sage’’ elle procure moins d’émotions, elle est très efficace. Maintenant à nous de trouver de nouveaux automatismes. Nous avons déjà bien progressé sur ce plan là et, nous continuerons encore lors des prochaines séances d’essais. »

Parles nous de tes équipiers, pour qui tu es un peu le professeur ? « Depuis que nous sommes ensemble, ils n’ont jamais cessé de progresser, et ils ont encore une belle marge de manœuvre. Tous les trois nous tirons vers le même but, être encore plus fort. Je suis ravi de voir comment ils ont gravi tous les échelons, je dirai de manière professionnelle. Ils donnent tout et sont de gros bosseurs. Je suis très heureux de ce qu’ils réalisent »

Comment vois tu la saison en ELMS ?« Nous l’aborderons avec humilité. Cette année le championnat est devenu très attractif avec des équipes de hauts niveaux, des pilotes de talent aux volants de voitures très bien préparées. Nous serons un équipage au milieu d’autres, et tous nous avons bien sûr envie de gagner, cela ne sera pas simple. »
Les 1e et 2 avril auront lieu les essais officiels du ELMS sur le circuit Paul Ricard. Ces derniers permettront-ils de dégager une première hiérarchie ? Pas sûr, car tout le monde ne souhaite pas dévoiler son jeu.

B.L.S.

Publié le 13 mars 2014