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UNE RENTREE EN MATIERE AVEC UNE POLE ET UNE VICTOIRE POUR AKKODIS-ASP

Le coup d’envoi de la Fanatec GT Sprint Cup 2023 a plutôt bien réussi à Akkodis ASP Team qui dès la première course réalise le sans-faute en signant la pole, la victoire et le meilleur tour en course avec l’unique voiture engagée, la Mercedes-AMG GT3 #88 pilotée par Raffaele Marcielloet Timur Boguslavskiy. La seconde course s’est soldée par une sixième place (après un départP19) qui permet à l’équipage de s’installer à la deuxième position provisoire du championnat (à 6,5 points des leaders). Prochaine étape de la Sprint Cup, la côte Adriatique et le sympathique circuit de Misano (15/16 juillet). Une longue pause pendant laquelle l’Endurance Cup se taillera la part du lion avec les 1000 km du Circuit Paul Ricard (2/4 juin) mais surtout les mythiques 24Heures de Spa (29 juin/2 juillet).

Pour cette première manche de la saison (et la finale à Zandvoort, en octobre), la catégorie Bronze Cupest absente. Cela signifie pour Akkodis ASP Team une seule voiture en piste, la #88 (PRO) avec RaffaeleMarciello et Timur Boguslavskiy, alors que Eric Debard et Jim Pla débuteront à bord de la #87 à Misano,en juillet (plateau record de 40 voitures).Vainqueur il y a 12 mois à Brands Hatch, l’équipage de la #88 est déterminé à relever le défi pour le titre2023 en débutant ici même par une nouvelle victoire. Dès les essais libres, le meilleur chrono est àmettre au crédit de Lello Marciello en 1m22.511s, presque sept dixièmes plus rapide que l’Audi #27. Le pilote et sa monture semblent très à l’aise sur le vallonné tracé britannique de 3,916 km.
Les 29 voitures engagées enchaînent sur les Pré-qualifications. La #88 se classe dans le Top 5 (P3 Pro)sur une séance légèrement écourtée après un drapeau rouge. Les qualifications, très disputées, sont aussi spectaculaires, notamment la première séance, jusqu’au dernier tour. La première partie de la Q1 est dominée par les Ferrari alors que Lello est P4. Durant laseconde moitié de la séance, la tension ne retombe pas et un drapeau rouge est présenté à un peu plus de trois minutes du damier. Quand la piste repasse au vert, Lello quitte les stands deuxième mais dépasse rapidement la BMW #32. Le pilote italo-suisse se livre ensuite à une extraordinaire démonstration. Avec un chrono en 1m22.258s, il décroche la pole, la 13e pour lui en Sprint Cup, un record ! La Q2 est un peu moins tendue mais est aussi perturbée par un drapeau rouge. Aux prises avec le trafic et, de son propre aveu, pas au mieux de sa forme depuis Monza, Timur Boguslavskiy termine P19au général (P12 Pro).

Coure 1 : dimanche en fin de matinée, sous une météo clémente (19°C) et en présence de nombreux spectateurs, la saison 2023 peut commencer. Le vice-champion Sprint 2022 (et Champion Endurance), Lello Marciello,est installé en pole. Dès le départ, le pilote italo-suisse attaque, déterminé à disposer d’un écart conséquent quand il faudra céder le baquet à son équipier. Effectuant un gros travail dans sa gestion de course, Lello parvient tour après tour à mettre de la distance avec ses adversaires, s’offrant même au passage le meilleur tour en course. A l’ouverture de la fenêtre de changement de pilote, ce capital temps s’élève à plus de 15secondes. Akkodis ASP Team effectue un rapide changement en 42.1s puis Timur Boguslavskiy entre en piste.il dispose de 15s d’avance mais voit son capital fondre au gré des difficultés du trafic et d’un rythme pas toujours régulier. L’Audi #40 de Ricardo Feller en profite pour revenir progressivement au contact. A8’ du damier, l’écart n’est plus que de 5 secondes. En fin de course, la température atmosphérique s’est élevée de 5°C mais il fait bien plus chaud sous les casques… Les deux derniers tours sont torrides et le trafic dense. Dans l’ultime passage, la #40 est dans les échappements de la #88 et sous le damier, seulement 0.6s séparent les deux voitures. Mais Timur résiste et coupe le premier la ligne d’arrivée. Une victoire sur le fil mais qui permet d’engranger un maximum de points.

Course 2 : la seconde course du week-end se déroule sous un beau ciel bleu et devant encore plus de spectateurs. Sur ce circuit où les dépassements sont de véritables défis, le départ est capital. Depuis la10ème ligne, la tâche de Timur Boguslavskiy s’avère complexe. En effet, P19 sur la grille après une qualification qui ne le satisfait pas (un concurrent a d’ailleurs été sanctionné pour l’avoir gêné), Timurest plus qu’attentif à réussir son envol. Quelques contacts se produisent dans le peloton mais le pilote de la #88 n’est pas impliqué et gagne même une position après quelques minutes. Assurant un rythme soutenu, les écarts s’estompent avec un Full Course Yellow suivi d’un safety-car à moins de 20’ de course. La fenêtre de pit-stop est reculée de 2’ pour éviter tout embouteillage et dès qu’elle s’affiche, Timur (P17) rejoint les stands. Les mécaniciens Akkodis ASP Team réalisent une prouesse en effectuant le pit-stop en 40.7s (comprenant l’entrée dans les stands, le changement de pilote, le changement de pneus et la sortie des stands). Ce superbe chrono permet à Kévin Fernandes et Dorian Henry de remporter le pit-stop challenge !Raffaele Marciello entre en piste en mode « full attack » et entame sa remontée. A 23’ du damier, il est P8à 7s du leader. Effectuant un extraordinaire double dépassement, Lello se propulse P6. Durant les dix dernières minutes, il se retrouve dans les échappements de l’Audi #11 de Lucas Légeret (pensionnaire du team de Jérôme Policand en 2020). Après plusieurs tentatives très incisives de dépassement, et une belle résistance du pilote de l’Audi, Raffaele Marciello sécurise les points acquis plutôt que tout hypothéquer. La Mercedes-AMG #88 passe la ligne P6 et s’installe à la deuxième place du classement provisoire de la Sprint Cup avec 22 points (à 6,5 points du leader).

La Sprint Cup va faire une longue pause avant la deuxième manche, disputée à Misano les 15 et 16 juillet(avec la Bronze Cup). Mais rendez-vous pour l’Endurance Cup dans trois semaines, sur le Circuit Paul Ricard pour les 1000km (2-4 juin)

B.L.S. D’après un communiqué © Patrick Hecq

Publié le 17 mai 2023