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COURSE DE CÔTE : UN COUP DE MASSU A CALMONT


En Midi-Pyrénées la saison des courses de côtes est désormais bien lancée, après les épreuves de Saint-Girons et de Tabes, d’Osmets, Luby c’était au tour de la ville de Calmont de recevoir les spécialistes de la discipline. Cette 12e édition affichait complet avec 106 pilotes présents, ce qui constitue un record.

Une triangulaire sur les pentes de Calmont Cette course de côte sort des sentiers battus et, ceci pour plusieurs raisons. Tout d’abord le départ de l’épreuve est donné dans la ville de Calmont, ceci n’a pas l’air de déplaire aux habitants qui se pressent dans le parc (pas fermé du tout) où aux balcons de leurs habitations. Autre particularité qui tient à la fréquentation des pilotes. En effet il est rare de voir des concurrents venant de trois régions, Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon s’affronter pour la victoire absolue. Il est vrai que l’autoroute toute proche facilite le déplacement et met par exemple Bordeaux à seulement trois heures de route. Cet état de fait donne une dizaine de prétendants à la victoire absolue, ce qui n’est pas aussi courant dans une épreuve labellisée ‘’régionale’’. Qui sera le vainqueur dimanche soir de cette triangulaire ? L’ heureux élu ne pourra surtout pas compter sur les résultats issus des urnes, mais sur celui de ses chronos. Autre détail et pas des moindres, deux types de voitures peuvent prétendre l’emporter, les monoplaces et les sports prototypes. Encore une nouveauté, les essais libres se déroule le samedi soir, ce qui permet d’avoir un dimanche moins chargé et, vu le nombre de concurrents de pouvoir faire trois séances d’essais et les trois montées de courses sans problème. Pour terminer un seul concurrent n’a pas été classé, ce qui est aussi très rare, il s’agit de Pascal Villemagne sur Argo.

Le Languedoc Roussillon s’impose : Si les essais donne un aperçu de la qualité des forces en présences, il est bien trop tôt pour tirer une quelconque conclusion. C’est le Languedocien Joël Roussel qui impose sa monoplace Dallara, mais déjà sur ses talons nous trouvons la Norma M 20 d’un de ses voisins de palier Nicolas Massu. Viennent ensuite le Toulousain Pascal Campi sur Lola, le Bordelais Fabrice Gallo Dallara et le Tarbais Sébastien Jacqmin également sur Dallara, mach pratiquement nul entre les trois régions. A 18 heures au terme des trois montées de course le classement est complètement chamboulé. L’ Héraultais Nicolas Massu monte sur la plus haute marche du podium et apporte une nouvelle victoire à la firme de Saint-Pé de Bigorre, Norma Auto Concept. Sébastien Jacqmin bien conseillé par son père termine second et premier des monoplaces, la troisième place revient à Joël Roussel. Viennent ensuite Franck Palmer Martini MK 56, Pascal Campi Lola T 297, Fabrice Gallo Dallara 392, Sébastien Pierre Dallara F 397 Fiat, Jean-Jacques Pédrini Martini MK 56, Bernard Airieau Norma M 20 et Lionel Estèves Merlin MP 23, voilà pour le top 10.

Belles bagarres dans les groupes et les classes : Si les premiers se sont battus à coup de centièmes de seconde, il est de même dans les groupes ou les classes. Pour les caisses à portières il faut monter à la 18e position pour trouver la première classée. C’est encore un autre Languedocien qui fait monter sa Mille rouge de confusion sur la plus haute marche du podium du groupe FC, son pilote toujours aussi mal rasé en est Jean-Marc Di Miglio, qui a repris sa bagarre avec Michel Guibert R5 Turbo, sans oublier Jean-Jacques Respaud Matra Baggherra, qui fait son retour après ses avatars de Saint-Girons.

En sport proto catégorie CM une fois encore Stéph Manson sur Ema l’emporte aisément avec plus de 2 secondes d’avance sur le second Fourquet Benoît BRC Bango. Entre deux rallyes Serge Bermand venu faire une pige en côte avec sa Sierra Cosworth gagne le groupe FA, Yves Dubrana BMW M3 a bien tenté de lui donner la réplique, mais doit s’incliner pour des poussières de secondes. Il semble qu’avoir pris une année pour s’exercer au maniement du landau ait fait beaucoup de bien à Jean-Louis Baron, il s’impose dans le groupe FN avec sa R5 GT Turbo au nez et à la barbe de ses adversaires, pour la petite histoire cela faisait 8 ans que Jean-Louis n’avait plus remporté de victoire de groupe. Belle perf de Damien Bonnet qui termine en tête du feu groupe A et remporte pour la même occasion la classe 1. Sylvie Abba en gros progrès empoche la Coupe des Dames.

B.L.S.

Publié le 24 juin 2020