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ALBI : LA COUPE DE FRANCE 2008 : DANSONS SOUS LA PLUIE

Dans notre rubrique revisitons le temps, toujours en 2008 c’est avec la Coupe de France des Circuits à Albi, qui aujourd’hui n’a plus droit au chapitre, que nous allons revoir ou plutôt relier.

Quinze jours après Nogaro c’est au tour du circuit du Séquestre d’Albi de recevoir les concurrents de la deuxième manche de la Coupe de France des Circuits. A la fin du week-end certains ont pu dire ‘’Dansons sous la pluie’’ pendant que d’autres déchantaient de cette balade tarnaise trop arrosée à leur goût.

Une page se tourne : ce n’est pas spécialement le beau temps qui accueille dans le Tarn les concurrents de cette série, si samedi et dimanche matin les conditions climatiques sont acceptables, dimanche après midi la pluie va sévir à tel point que la finale des monoplaces sera stoppée au septième tour au lieu des neuf habituels, un véritable déluge rendant la piste extrêmement dangereuse. Avec une centaine d’engagés soit une dizaine de plus que l’an passé, la Coupe de France ne cesse de prendre de l’importance, au point qu’aujourd’hui l’ensemble des acteurs, fédération, organisateurs et pilotes se demandent s’il ne faut pas changer les règles du jeu qui commencent à devenir obsolètes. Il faut dire qu’elles ne datent pas d’hier. Le fossé ne cesse de se creuser entre les anciens et les nouveaux venus. Les premiers cités aimeraient que les choses restent dans l’état, alors que les nouveaux eux veulent des évolutions, par exemple plus de roulage et d’autres choses encore. Il est clair que depuis disons trois ans la C.F.C. est tirée vers le haut par l’arrivée de teams structurés à l’identique de disciplines bien plus huppées. A titre d’exemple les semis se comptaient sur les doigts d’une main il y a encore peu de temps aujourd’hui c’est une douzaine de gros porteurs qui s’alignent dans le paddock. Les teams avec chacun deux, trois, voire quatre voitures en constante augmentation, comme Pole Position, Janiec Racing, la famille Neel et d’autres encore, font qu’une page de la Coupe de France se tourne petit à petit. Cela ne veut pas dire que les piliers de ces rencontres n’ont plus rien à faire là, bien au contraire. Ce n’est pas Michel Bessac qui va dire le contraire, il se fait toujours plaisir et, est toujours au bon endroit quand il le faut. Bon d’autres ont décidé de tirer leur révérence, mais chacun fait le choix qui lui semble le meilleur.

Groupe A, FA et F, FN. Clio et BMW : pour cette 2e rencontre le groupe F, FN est un peu exsangue pour de multiples raisons, nous y reviendrons dans notre prochaine chronique potins du paddock. Les onze pilotes présents rejoignent les vingt cinq du groupe A, FA. La finale se déroule sur une piste humide. Les premiers tours sont menés par Pascal Desbrée sur BMW, talonné par Eric Sauteur qui finira par prendre le dessus dans la 4e boucle et franchir la ligne d’arrivée en vainqueur. Plus loin viennent Pascal Chassagne, David Duponchel, Christian Christian Roques, Damien Bellocq qui va céder du terrain faute de pneus adéquats et Gérard Saint Arroman.

Groupe FC, F2000, Debard au tas Morel champion : la présence d’Eric Debard sur l’Opel Astra Silhouette de Solution F, et de Franck Morel devrait nous valoir une belle empoignade : voitures assez proches en terme de performances et pilotes au talent, allez disons égal (on ne va pas se fâcher avec l’un d’entre eux en disant que l’un est plus fort que l’autre). La finale débute sur une piste humide et des trajectoires qui commencent à s’assécher. Eric prend le meilleur sur Franck qui ne tardera pas aller à la faute dans la chicane qui suit le droite après la ligne de départ. Repartit ventre à terre il se rapproche d’Eric qui à son tour part au tas au même endroit que Franck et, il en sera de même pour de nombreux autres pilotes. Terminé pour Eric qui ouvre ainsi un boulevard à Morel. Derrière empoignade entre Franck Diversay et Gérard Faure qui franchissent la ligne d’arrivée dans cet ordre devant le toujours vert Michel Bessac et la Porsche GT3 d’ Alain Tassus que Michel a doublé dans le 4e tour. Pour la première fois les RC Cup ont rejoint ce plateau le meilleur représentant, en est Philippe Wolf 6e.

Groupe C, CN, CM Tarres confirme : les conditions météo ne vont pas en s’améliorant, la pluie refait son apparition par intermittence, aussi plusieurs concurrents préfèrent jeter l’éponge. Seules huit voitures se présentent sur la ligne de départ. Ce que nous sentions venir à Nogaro, se confirme à Albi. La vedette revient à Jimmy Tarres, il devance son voisin de palier Michel Vigué sur Norma, la Ligier de Lionel Mazars et la grand-mère du nom de Peugeot Spider 905 de Richard Dumas toujours aussi redoutable sous la pluie.

Groupe E, D, deux petits tours et puis s’en vont : que dire sur une course de sept tours dont cinq derrière la voiture de sécurité ? Eh bien pas grand chose, le ciel ouvre le robinet, que dis-je les vannes en grand, plus une monoplace au milieu de la piste que les responsables de l’évacuation ont du mal à extraire de sa position dangereuse, la messe est dite, la direction de course stoppe l’épreuve. Seul deux tours sont comptabilisés, pour l’anecdote Patrice Dossmann remporte le groupe D et Claude Degremont le groupe E.

B.L.S.

Publié le 9 avril 2020