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SIMON GACHET AVEC LE TEAM PANIS, BARTHEZ COMPETITION

Gachet à Navarra lors des essais

La page de la monoplace est tournée pour Simon Gachet, qui quitte la discipline de ses débuts avec un palmarès et un bagage consistants. A 22 ans, il se prépare à découvrir l’univers de l’endurance, dans des conditions qui semblent idéales à bien des égards. L’Isérois pilotera en effet la Ligier JS P3 Nissan de la nouvelle équipe Toulousaine Panis Barthez Compétition, formée par le vainqueur du Grand Prix de Monaco F1 1996 et le gardien de l’Equipe de France de Football championne du Monde. L’objectif est de briller en European Le Mans Series dans la catégorie LM P3, premier échelon de la pyramide des « Le Mans Prototypes ».

Gachet n’est pas en terre inconnue : Simon Gachet ne part pas totalement dans l’inconnu. Originaire du département de l’Isère lui aussi, Olivier Panis est son manager sportif depuis fin 2014. De plus, la structure Tech 1 Racing, qui faisait courir Simon l’an passé en Formula Renault 2.0, est en charge de la partie technique au sein de Panis Barthez Compétition. Simon a en outre déjà couru sur cinq des six circuits du calendrier de l’ELMS. Pour autant, il va affronter pour la première fois des épreuves de longue haleine, dans une voiture de course fermée, qui plus est en la partageant avec deux autres pilotes ! Le format des courses de l’ELMS est de 4 heures, pendant lesquelles les protos LM P2 et LM P3 cohabitent avec des voitures de Grand Tourisme LM GTE. La Ligier JS P3 est construite autour d’une monocoque en carbone et équipée d’un moteur Nissan V8 de 5 litres de cylindrée développant 420 chevaux. Elle pèse 930 kilos et n’est dotée d’aucune assistance au pilotage. Simon en partagera le volant – de marque Cosworth – avec deux champions de France : Eric Debard (51 ans) a été titré en FFSA GT en 2009 tandis que Valentin Moineault (19 ans) a décroché la couronne en F4 l’année dernière.

La différence avec le pilotage : « Nous n’avions pas forcément le budget pour aborder les catégories supérieures de la filière monoplace. Ce programme au sein de l’équipe créée par Olivier et Fabien nous a intéressés car l’ELMS est un championnat très relevé. Cette année, la lutte sera particulièrement passionnante à suivre en LM P3 avec 20 équipages engagés. La différence se fera sur le pilotage, la cohésion au sein du team, la stratégie, les réglages et l’efficacité dans la pitlane. Je me suis tout de suite senti à l’aise au volant de la Ligier malgré une puissance deux fois supérieure à la Formule Renault. Ça se passe vraiment bien avec mes équipiers qui sont tous deux très performants, ainsi qu’avec Tech 1 Racing. Je me réjouis de continuer à travailler avec le même ingénieur et le même mécanicien qu’en 2015. Le fait que l’équipe Panis Barthez Compétition engage aussi un proto LM P2 fait partie de ma motivation sachant que je souhaite grimper les échelons de l’endurance. Mon but est d’être en position de devenir professionnel fin 2017. »

Après un premier test en Espagne sur le circuit de Navarra fin 2015, Simon a hâte de retrouver ses équipiers pour les prochaines sessions. Les essais officiels ELMS des 22 et 23 mars au Paul Ricard, où tous les concurrents du championnat seront présents, dessineront les premières tendances. On se tournera ensuite vers Silverstone, où la première manche aura lieu le 16 avril en lever de rideau du FIA WEC.

B.L.S. - source R. Didier @ photo J.M. Lemeur DPPI

Publié le 16 mars 2016