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8e GRAND PRIX HISTORIQUE DE PAU : UN PETIT GRAND PRIX

Ce 8e Grand Prix Historique de Pau ne sera sans aucun doute pas à marquer d’une pierre blanche et, ceci pour plusieurs raisons. Tout d’abord le temps n’a vraiment pas gâté les participants, ensuite certains plateaux étaient aussi réduits qu’une peau de chagrin, et enfin l’on pouvait appeler tous les spectateurs par leurs prénoms tellement ils étaient rares.

Billet d’humour : Ils sont trop bons ces Béarnais : Par tradition et ceci depuis sa création, le Grand Prix Historique de Pau a toujours accueilli les anglais à bras ouverts et, très souvent les pilotes de l’hexagone se trouvaient submergés par la colonie britannique. Ils sont trop bons ces béarnais, à l’exemple d’un ancien monarque de recevoir les étrangers sans condition, du style,’’Je vous en prie messieurs faites comme chez vous !’’ Ah ils ne sont pas gênés et, de plus ils ont du lire et relire le traité européen, qui stipule que les frontières sont largement ouvertes à la libre circulation des hommes et des marchandises. Cela ne leur a pas suffit de faire cramer la mère Jeanne, d’envoyer au fond de la baille notre flotte à Trafalgar, non et non ! Ils se sont pointé une fois de plus dans le Béarn avec des valises pleines d’eau histoire de bien nous faire comprendre qu’ils sont chez eux dans ce coin du Sud-Ouest. Ils n’en n’ont rien à foutre des autochtones qui, tels leurs ancêtres les gaulois lèvent les yeux vers le ciel pour savoir si ce dernier ne vas pas leur tomber sur la tête. Chose qu’il n’a pas manqué de faire pendant les deux journées de ce petit grand prix. Histoire d’en rajouter une couche, nos charmants voisins nous snobent, pour ne pas dire qu’ils se payent de notre tronche. Vous savez chez nous quant on organise une coupe de marque, on fait simple de préférence avec la voiture de Monsieur tout le monde, par exemple une Clio, une 207, et roulez jeunesse. Eh bien eux non c’est avec des Aston Martin qu’ils font des coupes de marques, le type de bagnole que le vulgarus homo sapiens peut éventuellement se payer s’il décroche la timbale au loto et encore, il devra taper un peu voire beaucoup sa grand-mère pour ne pas faire un chèque en bois. Ah quand on vous dit que ces britishs ne savent pas faire les choses comme tout le monde.

L’Aston Martin DB 2/4 de Mark Campbell
L’ invité Philippe Gache n’a laissé que quelques miettes à ses adversaires

La F3 super star : A défaut de plateaux anglais conséquents les français ont pu pousser des cocoricos retentissants. Tient en passant merci aux épouses, aux copines des pilotes, et bien sûr aux membres du service de sécurité, grâce à vous nous sommes sentis un peu moins seuls. Le Barnum Circus de la F3 Classic a fière allure avec une trentaine de partants, invités compris. Tient justement parlons des invités ! Les responsables ne sont pas très fut, fut. Faut être un peu barge d’inviter n’importe qui sans avoir pris la peine de se renseigner sur son pedigree. ‘’ Philippe tu peux venir jouer avec nous, on t’invite !’’ A la sortie ils se sont fait eu comme des bleus par un mec qui n’avait plus roulé en circuit depuis des lustres. Vous voyez vous un bijoutier embaucher un type qui l’a braqué x fois ? Sont fous ces gonzes ! Les essais qui se déroulent dans des conditions décrites plus haut, voient déjà Philippe Gache pointer le bout de son nez, non pardon de sa Martini MK 37 en 1’37’095, derrière viennent Patrice Faurie en 1’37’’563 et Valérie Léone en 1’37’’864. En Formule Renault c’est une fois encore Fabrice Porte qui signe le meilleur temps en 1’46’’656 devant Jean-Christian Darlot en 1’50’’589. Le nombre de têtes à queues est si impressionnant que nous tairons le nom de leurs exécutants. Quelques soucis mécaniques et un peu de casse, nous sommes à Pau pour ceux qui l’auraient oublié. Une ville où les rails n’hésitent pas à traverser imprudemment les rues sans aucun avertissement. Trois courses sont prévues au programme de ce meeting, le peloton étant divisé en deux parts presque égales pour les deux premières manches et une finale qui regroupe tout le monde. Nous passerons sous silence la course 1 qui en définitive va compter pour des prunes sauf pour dire que Walter Hoffman l’a gagnée. La seconde manche sera annulée à cause de très mais très grosses gouttes de flotte. Dimanche tout ce petit monde quitte le paddock qui soit dit en passant, n’est pas un havre de luxe pour aller s’arsouiller sur la piste, où bien entendue la pluie c’est une nouvelle fois invitée. Nous vous rassurons de suite aucun pilote n’a été victime de noyade, il semblerait bien qu’ils aient enlevé le bouchon de vidange de leur baignoire, mais il est vrai qu’un commissaire technique très soucieux de ses ouilles les a sans aucun doute prévenu des risques qu’ils encouraient. Pour composer la grille sont retenus les temps des essais, à droite les pilotes de la série un se rangent les uns derrières les autres, idem pour ceux de la série deux qui occupent le côté gauche qui est aussi celui de la pole position, ce qui n’est peut-être pas tout a fait génial, n’aurait-il pas été plutôt logique de composer cette grille tout simplement en fonction du temps obtenu par chaque pilote, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? C’est un départ lancé comme d’ailleurs pour pratiquement toutes les autres épreuves que les concurrents partent à l’assaut…. des vagues. Philippe Gache, habitué à ramer dans les dunes de sable met cette expérience à profit pour distancer les moins bons de la brasse coulée. Enfumés par un nuage d’eau, suivent Patrice Faurie, Francis Dougnac qui va voir la gondole de Bernard Honnorat lui chiper la place pendant quelques tours, mais Francis en bon galérien qu’il est, reprend son bien au 12e tour pour ne plus le lâcher. Derrière viennent à la queue leu leu, Bernard Honnorat et Maxence Thoinard. C’est quand qu’on va lui flancher un lest disons d’un quintal au Fabrice Porte, qui une fois encore fait étalage de ses talents de maître nageur, 13e au 1 tour il se classe 12e et bien sûr comme presque d’hab, il monte sur la plus haute marche du podium de la FR Classic, accompagné par Jean-Michel Baggi qui pour la petite histoire monte sur son 1er podium et Jean-Christophe Darlot

Bagarre entre deux Palois, la Triumph de Christophe et Jean-Michel Cazala devant Clot Frédéric associé à l’Aveyronnais Honoré Durand

ASAVE une affaire de porschistes : Nous connaissons au moins un Français qui apprécie ce temps de canard, en l’occurrence Alain Goupy. Bon il est vrai que lorsque l’on participe à une épreuve au chaud dans la cabine du commentateur il n’y a pas de quoi râler, d’autant plus que les pilotes ne se sont pas précipités pour cette épreuve. Seules vingt cinq voitures sont présentes ce qui facilite la vie d’Alain, jusqu’au lundi suivant lorsqu’il a du rendre visite à l’assureur du challenge pour lui expliquer qu’il devait passer à la caisse, pour payer la remise en état de…. 4 caisses, pas facile la vie d’artiste. Engagé sur la Porsche de Howward Redhouse Eric Cayrolle met à profit sa parfaite connaissance des lieux pour rafler la mise lors des essais. Il devance les Porsche de Gosset et Andréoli. Profitant de la pole position. Redhouse prend le commandement de la course, il est rapidement délogé par l’amiral Patrick Andréoli qui ne quittera son poste que pendant son arrêt au stand pour faire quelques tours à petite foulée autour de sa voiture. Derrière plusieurs Porsche se disputent les places d’honneurs, c’est finalement Patrick Delannoy qui aura le dernier mot, devant Philippe Gosset et Redhouse, Cayrole. Belle performance de Jonathan Hartop qui hisse sa Cooper 1300 à la 5e place avec la victoire dans le groupe CT, la deuxième marche du podium revenant à Richard Juste et sa véloce VW GTI groupe A. Didier Gheza et Pierre-François Clot avec une Béhème salement chiffonnée lors des essais par un rail qui a traversé la piste sans crier gare remportent la catégorie T. Un petit coup d’œil sur les pilotes locaux toujours pléthore dans ce grand prix qui ne s’en sont pas si mal sorti que ça. Christophe et Jean-Michel Cazala amènent leur Triumph TR3 en 23e position, Frédéric Clot, Honoré Durand terminent 21e avec une Triumph Spitfire non décapotable, il est vrai que passé un certain âge l’on peu attraper un bon rhume. Thierry Blancot, Christian Ribis sur Cooper 1300 S terminent 19e, Philippe Lalanne, Philippe Quirière prennent la 12e place avec la Cooper 1300 S mitonnée aux petits oignons dans l’atelier du dernier cité.

Le Palois Eric Cayrolle associé à Honwart Redhouse terminent 4e
Le Palois Arnaud Réchède meilleur performeur en F.F. Historic 1e et 2e

Formula Ford les palois font le forcing : Deux courses sont programmées pour la Formule Ford Historique avec un maximum d’engagés palois. Dans la course 1 Neil Fowler le meilleur performeur des essais prend le large, il sera envoyé par le fond par un autre anglais David Wild. Arnaud Rèchède qui semble être un féru d’histoire a retenu pour sa part le récit d’une célèbre bataille navale où nous avons été mis minable, il décide au troisième tour de redorer notre blason en torpillant Wild, mais il a oublié la galère de Fowler qui prend le dessus pendant le 8e et 9e tour, qu’à cela ne tienne un Exocet bien ajusté va ralentir les velléités de l’envahisseur qui doit se contenter de la 2e place devant un autre Palois Joseph Signalet. Dimanche lors de la seconde course l’on sent que le temps est à l’orage, rigolez pas on en a encore pris plein la poire ! Soyons impartial, apparemment l’Exocet de Réchède n’était qu’un pétard mouillé (comme le temps) et devinez qui revient sur le devant de la scène ? Eh oui encore lui ! Neil Folwer prend le large sans demander son reste, Ernaud Réchède devant se contenter de suivre et de lorgner sur le troisième David Wild, qui aimerait bien l’envoyer dans le Gave qui passe tout prés histoire de lui rappeler que l’on se moque pas éperdument des sujets de sa très gracieuse majesté. Prudence et neutralité de Joseph Signalet qui termine 4e. Pour la petite histoire 7 palois prenaient le départ de cette course, il s’agit d’Arnaud Réchède, Joseph Signalet, François Delanoue, Laurent Courège-Longue, Alain Laffeuillade, François Bugat, Jean-Jacques Cantounat, Patrick Perrin, ce qui constitue un petit record à mettre à l’actif des locaux.

En Formule Junior, Paul Alquier terminent 1e de la course 1 et non partant pour la seconde

Deux courses de Formule Junior également au programme avec la victoire dans la première de Paul Alquier devant Stéphane Rey et François Derossi. Dans la seconde François Derossi monte sur la plus haute marche du podium devant Dominique Bertin et Stéphane Rey. En GT et Sports Cars victoire de Minshaw sur Jaguar Type E. Six voitures seulement dans la catégorie PMO Sportscars, remportée par la Chevron de Perrou, Cheminot, quand à l’épreuve de Tourisme avec un plateau riche de 11 voitures c’est Hartop qui monte sur la plus haute marche du podium au volant de sa Cooper S.

Le toubib de Nogaro monte par deux fois sur le podium, 2e et 3e

Retrouvez les classements ici : http://www.actumecanique.com/spip.php?article8541

B.L.S.

Publié le 26 mai 2020