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UNE PLACE DANS LE TOP 5 ETAIT JOUABLE

Au pied levé Paolo Ruberti, blessé juste avant la journée tests des 24 Heures du Mans, Jean-Philippe Belloc a été appelé par Jack Leconte pour rejoindre l’écurie Larbre Competition et partager le volant de la Chevrolet Corvette n°50 avec le Français Pierre Ragues et le Japonais Yutaka Yamagishi. Après un solide début de course qui place l’équipage dans le Top 5 durant plus de la moitié des 24 heures, la Corvette confiée alors au pilote nippon heurte dans la matinée de dimanche le rail de sécurité dans le premier des Esses Porsche. Malgré les importants dommages causés, Yamagishi parvient à regagner le stand. La grande efficacité des mécaniciens de Larbre Compétition permet de limiter le temps des réparations. Mais dans une catégorie aussi compétitive et disputée que le LMGTE Am, le retard d’environ quarante minutes pris dans l’opération repousse la n°50 au-delà du quinté de tête. Jean-Philippe Belloc et ses équipiers se classent finalement 8e de leur catégorie… Pour le Montalbanais qui participait pour la 10e fois aux 24 Heures du Mans, l’objectif personnel qu’il s’était fixé de réaliser un parcours sans faute a été rempli. Mais comme le stipule le principe des courses d’endurance en équipage : ‘‘on gagne ensemble, on perd ensemble’’. Avoir franchi la ligne d’arrivée de la 84e édition des 24 Heures du Mans n’en demeure pas moins une victoire en soi.
Jean-Philippe Belloc : ‘‘Dans toutes les catégories engagées aux 24 heures du Mans, y compris dans celle du LMGTE Am où nous concourrions contre des écuries et des pilotes très professionnels, il est indispensable de réaliser un sans-faute pour espérer un bon résultat à l’arrivée. Depuis plusieurs années déjà, l’Endurance est synonyme de course de sprint où tout retard pris ne se rattrape jamais. C’est le scenario que nous avons connu… En début de course, alors que le départ officiel n’avait pas encore été donné et que nous roulions derrière le safety-car, nous avions décidé de changer de pneumatiques. Malheureusement, nous avons été bloqués à la sortie de la pit-lane et avons dû attendre le passage du safety-car suivant. Cela nous a fait perdre un tour d’entrée de jeu. Puis, grâce à des bons choix stratégiques, nous sommes parvenus après six heures de course environ à revenir à 1 min 20 des leaders. Mais, un peu plus tard, la courroie de climatisation a sauté et nous avons dû rentrer au stand pour réparer. Le règlement stipule en effet que la climatisation doit être en mesure de fonctionner pour éviter que les pilotes n’aient à subir de trop fortes températures dans l’habitacle. Malgré cet aléa, nous sommes de nouveau remontés dans le Top 5, avant que Yamagishi sorte de la piste et endommage notre voiture. Je ne lui jette pas la pierre car aucun pilote n’est à l’abri de ce genre d’incident. L’équipe Larbre Compétition a effectué un super travail en un temps record pour remettre la voiture en état. Repartis 10e, nous sommes encore parvenus à remonter pour terminer la course au 8e rang final de notre catégorie. Après une certaine déception à chaud, car je pense que nous pouvions terminer dans le Top 5 si nous n’avions pas commis d’erreur, la satisfaction est de mise. La voiture préparée par l’écurie de Jack Leconte a été performante du début à la fin. Les mécaniciens, je le répète, ont réalisé un travail remarquable lors des réparations. Personnellement, j’ai le sentiment d’avoir effectué du bon travail. Ma priorité consistait à rendre une copie avec zéro faute en course, ce qui a été le cas. Nous avons également été très satisfaits des pneumatiques fournis par Michelin. Un grand merci à Jack Leconte et à Larbre Compétition pour leur confiance, ainsi qu’à mon ami Christophe Bourret pour avoir rendu possible cette belle semaine mancelle. Christophe et moi allons désormais nous concentrer sur notre prochain rendez-vous en Blancpain GT Series Sprint Cup avec l’écurie AKKA ASP, les 2 et 3 juillet au Nürburgring, où nous comptons mettre à profit l’expérience acquise à Brands-Hatch.

B.L.S. – source J.P.B.. @ photo DR

Publié le 28 juin 2016