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ERIC CAYROLLE RENOUE AVEC LE PODIUM A SPA

Retrouver le mode d’emploi du podium, tout pilote en rêve à chaque départ ! C’est le
bonheur vécu par Eric Cayrolle ce week-end sur le circuit de Spa-Francorchamps, à
l’occasion des deux courses disputées dans les Ardennes belges. Pour Eric et son équipier,
Arno Santamato (Jacques Villeneuve étant retenu par le Grand Prix de F1 au Canada), cette
virée hors hexagone est à marquer d’une pierre blanche !

Au volant de la Ferrari 458 Italia N°27 de Sport Garage, l’équipage s’ est déjà mis dans
une colère rouge, comme celle de la voiture au cours des essais libres du vendredi. Les
chronos alignés reflétent la volonté des duellistes associés pour la première fois. « Je
connais Arno, il avait roulé dans notre équipe l’année dernière »
précise Eric Cayrolle. La complémentarité du binôme, la faim de résultats, le plaisir de mener à bien cette
campagne belge portent ses fruits. Disons-le de suite : troisième de la course un et
quatrième de la seconde. « Ça fait un bien terrible ! » lâche Eric encore sous le coup de l’émotion avant de grimper sur le podium. « J’en ai oublié les automatismes de ce protocole » rajoute t-il en rigolant. Car, cette fois, son sourire est aussi évocateur que la course que lui et Arno viennent de réaliser derrière l’Audi R8 LMS de SpeedCar pilotée par Abril et Lunardi, les vainqueurs et, la BMW Z4 de Hassid et Badey, les deuxièmes.« Arno a réalisé un excellent relais. J’ai roulé durant le mien en protégeant les pneus et la voiture afin de terminer la course dans de bonnes conditions… » soldant cette complicité et ce respect par le podium !

Dans la suivante, par des conditions météorologiques habituelles dans ce coin de la
Belgique, c’est Arno qui prend le manche le premier. Il s’élance de la 9e place acquise
lors des essais qualificatifs. « Il est resté prudent durant une bonne partie de son relais
puis, c’est en 8e position qu’il rentre aux stands pour me confier la Ferrari. Du fait de
notre résultat de la veille, notre temps de relais est rallongé de cinq secondes, c’est le
règlement. Je repars donc 9e et comme je ne suis pas un virtuose sous la pluie, j’ai
roulé comme un métronome pour remonter en troisième position, en raison aussi des
nombreux évènements survenus par mes adversaires. Cette place, l’Audi de Abril me l’a
piquée à deux tours de l’arrivée. Je n’ai pas essayé de résister en pensant aux gros points
que nous marquons sur ce même week-end… »

Eric a le nez creux, quatrième de la manche, sa remontée dans le classement général
après six courses disputées, mais que quatre pour lui le positionne au 11e rang !

Source Eric Cayrolle - @ P. Hecq

Publié le 12 juin 2013