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COURSE DE CÔTE DE CALMONT : LA RENTREE DES GRIMPEURS

Joli et chaud mois de juin pour la rentrée des montagnards équipés de quatre roues pour remplacer les traditionnels crampons, qui ont rendez-vous aux pieds des pentes verdoyantes de la belle ville de Calmont traversée par la rivière le Grand l’ Hers dans laquelle, il est possible de faire trempette histoire de se rafraîchir les idées.

Une rentrée placée sous le signe de la nouveauté

Cette première contrairement aux années passées nous offre beaucoup de nouveautés aussi bien du côté des voitures que des pilotes. Tout d’abord le nombre de partants grimpe de quelques degrés tout comme la température, 80 l’an passé contre 84 pour cette 15e édition. Ensuite beaucoup de nouveaux venus et de nouvelles voitures qui nous changent un peu de la routine vécue pendant quelques années. Il est bien sûr un peu trop tôt pour avancer que les courses de côtes régionales reprennent du poil de la bête mais, c’est un signe encourageant pour cette discipline. Parmi les nouvelles autos Dulon a troqué sa Clio Williams contre une … Clio Ragnotti. Nouvelles voitures et nouveaux pilotes à l’exemple de Marion Airieau sur Renault Clio 3 Cup, de Dominique Crabanat BMW M3 E36. C’est aussi le retour après deux années d’abstinence de Sébastien Jacqmin sur une Norma M20 ou de Jérôme Bris, Dallara F3 deux sérieux clients pour le podium. Un adepte du tout terrain Serge Rigal qui se reconvertit à la côte sur une Subura Impreza. Dites 33 et 64 Mr. ‘’Errel’’ ! Eh oui après une absence de 33 ans et pour son 64e anniversaire il revient à la compétition sur une EMA qui pourrait participer à des épreuves VHC. Pratiquement une quinzaine de nouveautés sont à inscrire sur les tablettes de cette épreuve. Notons également un renforcement du plateau des monoplaces. Si l’an dernier nous écrivions qu’ Hervé Barret avec sa Martini FR était le dernier des Mohicans dans cette catégorie -Voir ici : http://www.actumecanique.fr/spip.php?article740 - il n’ est désormais plus seul, une demi-douzaine de congénères l’on rejoint.

La première pour Pasacal Campi

Pacal Campi sur Oslla PA 20 (ci-dessus) aura marqué cette première rencontre annuelle de son empreinte. Dès les essais il impose sa marque, Sébastien Pierre un peu groggy suite à une très forte fièvre ce qui n’est pas l’idéal pour se genre d’exercice, mais aussi une voiture plus toute jeune (dixit), Jérôme Bris, Sébastien Jacqmin ou Bernard Airieau doivent se rendre à l’évidence : ce n’est pas gagné ! Pascal va confirmer sa suprématie l’après midi en remportant les trois montées de course. Les deux Sébastien, Pierre et Jacqmin complète ce premier podium 2011.

Dans les groupes on prend les mêmes et l’on recommence !

Que faire, quand ils sont là ils gagnent, même Vettel n’y pourrait sans doute rien ! Peut-être qu’en attachant une remorque chargée d’une tonne de plume ou de plomb à leurs voitures, le cour des choses pourrait il être inversé ? Descendue du Gévaudan, la bête Scora amène son intrépide cavalier, Joël Cazalens sur la première marche du podium du groupe FC comme dab, avec en prime la première place des caisses à portes et une rentrée dans le top dix. L’ Albigeois double vainqueur du Comité ‘’Vercingétarroux’’ (N.D.L.R. marque déposée par François Rodriguez et, licence d’exploitation cédée à actumecanique) prévient d’entrée de jeu ses adversaires avec une victoire en FN au volant de sa BMW M3 36 E .Il précède le toujours souriant Yves Dubrana vainqueur du groupe A/FA sur une voiture identique. Yves qui a du attendre la dernière montée pour épingler à son tableau de chasse cette teigne de Dimitri Peirrera et sa Clio Cup phase 2. Dimitri qui devrait être un sérieux client pour le groupe lors des prochaines épreuves. De l’énergie à revendre pour Ricard cœur de Dulon, normal quand on aborde les couleurs d’un célèbre fabriquant de boisson, une nouvelle voiture arrosée par une victoire en groupe F2000. Nouveau venu dans la discipline Dominique Crabanat remporte le groupe Z avec sa superbe M3 E30. Pour les victoires de classes les redoublants sont toujours là eux aussi, à l’exemple de Frédéric Dutoya, Michel Esbain, Philippe Pape, le moustique Ludovic Jaurou qui a enfin obtenu son permis de pilote, ou Louis la brocante junior du Lauragais et d’autres encore.

Quelques potins du paddock

A 64 ans Errel fait son retour en compétition après 33 années d’abstinence, un record sans doute à battre, sur cette EMA dont nous dévoilerons pas le millésime

Les voitures des Groupe FC et F2000 ont encore de beaux restes à l’exemple de la Simca 1000 Rallye de Dominique Alves de retour à la compétition (Ci-dessus), de la Simca Molle (marque également déposée) de Frédéric Viguier, le président du Team Revel Auto, de la Matra de Jean-Jacques Respaud et autres. Des voitures vouées à la disparition il n’y a pas si longtemps et toujours présentes en nombre pour le plus grand bonheur de leurs propriétaires.

A vouloir éternuer trop prés des rails l’on peut se casser le nez, n’est pas Jean-Marie Gastou ? Un gros, mais très gros morceau de sparadrap, peint en jaune comme pansement provisoire sur la Mégane fera l’affaire en attendant un passage chez le barbouilleur de service, pour une opération de chirurgie esthétique non remboursée par la sécu.

Cette monoplace, une Formule Campus Fior de Guy Houlès nous ramène quelques décennies en arrière. Construite à Nogaro par l’entreprise du génial Claude Fior, la petite Poucet des monoplaces d’aujourd’hui, fut lors de sa création voiture école et servit également de tremplin pour de futurs grands pilotes à l’exemple du Toulousain Olivier Pla qui prendra la 3e place du championnat en 2000.

Première course de côte et premier podium pour Dominique Crabanat avec une BMW construite avec beaucoup d’amour par ses soins. Elle manque encore de quelques bourrins, un état de fait qui ne devrait pas durer.

Le jaune du capot moteur et du toit délimite ce qui restait de la 205 Gti de Bastien Lechon après avoir vendangé les vignes dans le bordelais, lors du dernier rallye du Médoc. A une époque ou tout va du plus en plus vite, Bastien en un temps record a récolté 20 pieds de vigne et autant de piquets de fer. Pas de précision sur les grappes vendangées, mais au mois de décembre la récolte n’a sans doute pas du dépasser les quotas imposés par la PAC. Faute de cuvée du siècle, notre viticulteur d’occasion proche du dépôt de bilan, a du se reconvertir en mécanicien, tôlier, peintre, etc. pour refaire une caisse, sans vider son bas de laine

B.L.S.

Les résultats de l’épreuve sont ici : http://www.actumecanique.fr/spip.php?article1338

Publié le 8 juillet 2011