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LA DERNIERE MONTEE 2008 POUR GALLO A SAINT-GIRONS

Avant propos : cette 26e édition de la Course de Côte de Saint-Girons dans l’ Ariège sera la dernière, vaincue par le mauvais revêtement qui demandait un effort financier pour le conserver dans un état acceptable et qui du coup faisait dire aux concurrents ‘’Courage, fuyons !’’. Il faut noter également qu’il s’agit de la dernière épreuve de sport automobile organisée dans l’Ariège.

Cette première épreuve régionale de la spécialité ne laissera pas pour grand monde un souvenir impérissable. En effet un petit nombre d’engagés et un temps pourri sont les principaux responsables de cet échec. Avec à peine une cinquantaine d’engagés contre plus de soixante l’an passé ce n’est pas la foule des grands jours. Il faut dire que beaucoup de pilotes n’apprécient pas cette route malmenée par le passage répétitif des camions chargés de troncs d’arbres. Malgré les efforts des élus locaux cet état de fait perdure, et ce n’est pas quelques portions refaites avant l’épreuve qui change grand chose à l’état du tracé. Pour les monoplaces ou les prototypes, en particulier celles ou ceux de la nouvelle génération ce n’est pas la route idéale. Par contre les caisses à portières peuvent s’en donner à cœur joie à l’exemple de Bernard Dupuy avec sa Sierra ou Damien Bonnet au volant de sa Saxo, Richard Dulon et d’autres encore.

Fabrice Gallo de justesse : seuls Fabrice Gallo et Sébastien Jacqmin peuvent dans des conditions disons normales, prétendre rafler la mise, mais avec la pluie ce n’est pas gagné. Fabrice marque le terrain dés les essais qui se déroulent sur le sec en s’emparant de la pôle en 54,46s, à comparer au record 2007 détenu par Jacqmin en 53’07. Ce dernier termine en deuxième position à 1,62 seconde de Fabrice. Derrière viennent les Dulon, Dupuy, Schell des gens qui aimeraient bien que le ciel leur tombe sur la tête sous forme de flotte. Leurs vœux sont exaucés, sur le coup de midi le responsable des vannes rempli sa mission. Dés la première montée un des favoris, Sébastien Jacqmin va au tas, terminé, aileron out, il ne lui reste plus qu’a plier les bagages. Fabrice Gallo devrait s’imposer sans problème. Que nenni sous la pluie c’est Bernard Dupuy qui prend le commandement, il devance Damien Bonnet sur sa nouvelle voiture une Citroën Saxo, retenez bien son nom, car il devrait faire des étincelles dans les prochaines épreuves. Fabrice Gallo est relégué en 3e position.

Une légère accalmie pour la seconde montée permet à ce dernier de remettre les pendules à l’heure au grand dan de Bernard Dupuy qui se serait bien vu sur la 1er marche du podium. Lors de la 3e montée Fabrice améliore encore son temps, mais ne peut approcher le record 2007. Bernard Dupuy se classe second et Damien Bonnet 3e. En quatrième position nous trouvons la première G.T. pilotée par un enfant du pays en l’occurrence André Millet sur Porsche 993 RS. Cette catégorie est bien représentée avec trois voitures en effet comme promis l’an passé lors de l’épreuve du Lauragais Jean-Pierre Ségura est bien là avec sa Porsche 966 GT3 RS, il termine 17e et Gilbert Bellach avec sa BMW Z3 se classe 30e. Il est assez rare d’avoir trois voitures de ce calibre dans une épreuve régionale. A la 5e place nous trouvons un revenant, en l’occurrence Jean-Louis Baron qui après une année passée aux manettes d’une poussette prouve qu’il n’a pas trop perdu son bon coup de volant. Les vainqueurs de classes sont bien souvent les mêmes que disons l’an passé, à l’exemple de Fabrice Lattes, Joseph Leboulanger, Claude Aussenac. Belle performance également de Philippe Nappey, de Roger Caillaba, Georges Dominique ou, de Jean-Louis Ferrando tous vainqueurs de classes. Pour Jean-Pierre Courtinat ce n’est pas la gloire avec l’Alpine qui reprend du service même s’il est vainqueur de sa classe, il est quand même dans les profondeurs du classement. Jean Larbre seul dans son groupe s’impose bien évidemment, tout comme Georges Dominique.

Faits divers : plusieurs pilotes ont préféré jeter l’éponge vu les conditions météo, certains avaient sans doute oublié les bottes à la maison. Au total neuf d’entre eux n’ont pas participé à l’épreuve. Par contre Jean-Jacques Respaud ou Stéphane et Marc Lopez se sont retirés sur pannes mécaniques, pour Jean-Jacques il va falloir sans doute ouvrir le moteur pour en découvrir la cause et pour la famille Lopez c’est le turbo plus une autre bricole qui les ont contraint à l’abandon.

Il a changé de voiture pour embêter son copain : vexé comme un pou par une bonne femme présente sur une course de côte qui lui dit en parlant de son ancienne voiture la Renault Twingo « J’ai la même pour aller faire les courses » Roger Caillaba a décidé de changer de monture et arrive à Saint-Girons avec une Peugeot 205 GTI. Pourquoi avoir choisi cette voiture ? « C’est pour embêter mon pote Jacques Fransioli ! » Réponse de l’intéressé « Avant de m’embêter il va falloir qu’il apprenne à conduire, il ne se vante pas de son 360 degré ! » Bon ! Pendant l’après midi personne n’embêtera personne, Jacques ayant jeté l’éponge offrant ainsi sur un plateau d’argent la victoire de classe à son éternel rival.

Dommage pour Sébastien ! ainsi s’exprime Fabrice Gallo à la fin de l’épreuve « C’est dommage pour Sébastien, car nous aurions pu nous livrer une belle bagarre. Par contre j’ai du me méfier de Bernard Dupuy, c’était quand même chaud »

Dommage qu’il n’ait pas continué à pleuvoir : c’est bien ce qu’aurait aimé Bernard Dupuy, qui se serait bien vu flanquer une tannée à tout le monde. Bernard qui cette année se partage entre courses de côtes et rallyes. Nous ne devrions pas le voir à Osmets, ayant préféré participer au rallye du Chasselat.

J’ai failli me mettre au trou ! plusieurs pilotes ont expérimenté le 360° certains ne s’en sont pas vanté à l’exemple de Roger Caillaba. Richard Dulon y a eu droit également « C’était tellement glissant que je me suis fait avoir. Je suis parti en toupie, un tour complet et ça continuait encore, j’ai bien cru me mettre au trou ! » Richard qui prochainement devrait équiper sa Clio Williams d’une boîte séquentielle, à condition que les frères Jacob trouvent un trou dans leur emploi du temps.

Le classement

B.L.S. avec le concourt de François Rodriguez.

Publié le 24 avril 2020