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UN WEEK-END GERSOIS SANS SAVEUR POUR ERIC CAYROLLE

Si le Gers est réputé pour ses mets gastronomiques, le circuit Paul-Armagnac aura été sans saveur, pour le Palois Eric Cayrolle associé à Arno Santamato, sur la Ferrari 458 Italia de Sport Garage, lors du dernier Grand Prix. Au menu, un déclassement après la course 1 et une anonyme 7e place lors de la deux. Pas de quoi satisfaire l’appétit de podium, voire de victoire d’ Eric.

A Nogaro, sous un soleil estival, pour la 6e manche du Championnat de France Grand Tourisme, les deux courses n’ont pas manqué d’intérêt. Et ce malgré des rebondissements hors-piste dont l’exclusion de toutes les Ferrari 458 Italia pour non-conformité au niveau du passage des roues ! Ce qui, dans le paddock ‘plombait’ l’ambiance, la décision intervenant à l’issue de la course 1. Ce qui, sur la piste n’eut aucune incidence côté sportif mais, par contre permettait d’y voir clair et de comprendre certaines suprématies, rassurant ceux qui se posaient de nombreuses questions…

Pour Eric Cayrolle et Arno Santamato, également sur Ferrari, les efforts consentis durant la course 1 se sont soldés par une exclusion… Eric, retrace ce week-end marqué de haut le cœur mais aussi de grands bas, il ne gardera pas en souvenir ce week-end presque à la maison !

Essais qualificatifs : « Pas très bon comme d’habitude… Nous avons essayé de trouver des solutions pour améliorer nos qualifs. Je crois que nous avons réalisé les pires sur l’ensemble de la saison ! Une 13e place à mon niveau pour la course 1 et une 10e pour Arno pour la course du dimanche. Nous n’avons toujours pas mis le doigt sur les problèmes récurrents de la voiture. »

Course 1 : « Je me suis bien battu durant mon relais en remontant à la 8e place. Quand je laisse le volant à Arno, il ressort 6e en raison de l’handicap temps dont écope nos adversaires. Il réalise un superbe relais, un des plus beaux en remontant jusqu’à la 4e place, la plus ingrate, celle qui laisse au pied du podium. Partant de la 13e, c’était valeureux. Mais, une histoire technique est venue enrayer le travail effectué puisque nous avons été déclassés…

Course 2 : « Arno a fait un premier relais sans histoire avant de percevoir - de nouveau - un sous-virage sur la fin. Il a donc, un peu relâché de son intensité alors qu’il se bagarrait avec Moullin-Traffort et Guibbert. J’ai pris le volant à mon tour et, je n’ai pas tout compris, je suis sorti de la piste ! J’attends les infos de la vidéo pour comprendre…J’étais alors 6e et, un ‘stop and go’ m’a été signifié, un nouveau, le sixième d’affilé… Que dire de plus, un sous-virage permanent, une immense déception, elle s’accumule depuis quelque temps et j’avoue que ce meeting à la maison aurait pu être aussi souriant que le soleil actuel. Ce fut tout le contraire ! »

Au Paul Ricard, dernières joutes de ce Championnat 2014, l’équipage, souhaite terminer honorablement. Ce vœu habite le duo de la Ferrari 458 Italia de Sport Garage. « Faire une belle performance au cours d’une des deux manches, nous y allons dans cette optique. Une façon de traverser l’hiver avec un meilleur moral que celui qui nous hante actuellement » conclut Eric avant de reprendre le cours normal de sa vie professionnelle et ce, jusqu’à la fin du mois d’octobre, date à laquelle il prendra le chemin du circuit Paul Ricard dans le Var.

B.L.S. communiqué M.F.E. @ photo B.L.S.

Publié le 3 octobre 2014