Tout le sport automobile en Midi-Pyrénées et en Béarn
  1. Accueil
  2. > COMPETITIONS
  3. > V.H.C.

LE SECOND JOUR DU 74e GRAND PRIX D’ ALBI

L’Historic Tour a écrit ce week-end une nouvelle page de son histoire en se glissant dans celle, entamée il y a 74 ans, du Grand Prix d’Albi. Une première unanimement saluée par les 9500 spectateurs présents sur le circuit du Séquestre. L’Historic Tour d’Albi, premier du nom, a vécu une longue seconde journée de courses, dix départ en tout ! dont le déroulé à séduit l’important public présent sur le tracé albigeois. L’expérience ne demande qu’à être renouvelée. Pilotes et spectateurs en sont repartis convaincus…

En GT Classic Benoît Romac était intouchable avec sa Porsche 993 GT2

Les vainqueurs : Sept pilotes réussissent le grand chelem en rééditant ce dimanche leur victoire de la veille. Par ordre d’apparition en piste, ont réussi cet exploit : Rémi Fraisse (SportProtosCup), Jean-François Besson (Maxi 1300 Series), François Belle (Formula Ford Historic), Franck Quagliozzi (Youngtimers GTI Cup), Benoît Romac (GT Classic), Frédéric Rouvier (F3 Classic) et « Nelson » (Formule Renault Classic). La contribution apportée à l’ambiance du meeting par Eddy Dussau.Frère de l’ancien champion auto, le virtuose de la voltige aérienne a multiplié ses démonstrations au-dessus du circuit du Séquestre. Un clin d’œil à la tradition et à cette époque où les shows aériens étaient partie prenante des grands meetings automobiles. « Il faut absolument que l’Historic Tour revienne l’an prochain à Albi. Nous avons découvert ce week-end l’un des plus beaux circuits de la saison ! » (« Nelson », vainqueur en Formule Renault Classic). Un résumé des courses de ce dimanche, mais aussi dernier jour pour le 74e Grand Prix d’Albi.

Asavé GT/Tourisme & Production 66-81 : Sans surprise, le Perpignanais Ghislain Gaubert aborde cette première course dominicale d’une heure en tête et atteint le cap des 20 mn, synonyme des premiers passages obligatoires par les stands, avec une petite quinzaine d’avance sur la Porsche 906 de Sylvain Régnier et guère plus sur la Chevrolet Corvette Sting Ray de Grégor Raymondis. La fenêtre des arrêts refermée, le pilote de la Porsche 911 RSR à la déco psychédélique poursuit son échappée et s’impose malgré un drive through écopé dans le dernier quart d’heure de course. Passé au volant de la Chevrolet Corvette, Didier Sirgue rejoint l’arrivée à la deuxième place, à une quinzaine de secondes du vainqueur, et relègue Sylvain Régnier sur la troisième marche du podium. Etienne Garrouste (Ford Mustang) place la première Tourisme au cinquième rang.

Trophée Lotus : On reprend les mêmes et on recommence ! Sur le modèle de la course de la veille, Xavier Jacquet, Dominique Vulliez et Pascal Métayer entament une nouvelle lutte à trois, les deux premiers se relayant au commandement dès les premiers tours. Groupés en 4/10 à la mi-course, nos rois de la Lotus Seven poursuivent leur explication jusqu’à la ligne d’arrivée, que Pascal Métayer franchit le premier, de peu devant Dominique Vulliez. Une sorte de revanche de la course du samedi, que les deux hommes avaient achevée dans l’ordre inverse… Xavier Jacquet complète à nouveau le podium après avoir tenté sa chance en vain à l’approche de l’arrivée, tandis que son fils Cyril entre dans les 5 comme la veille.

SportProtocup : En deux mots : Déjà classés aux deux premières places samedi à bord de leurs Lucchini Alfa, Rémi Fraisse et Franck Julien prennent à nouveau les devants et passent la mi-course nantis d’une solide avance sur l’Epsilon du Toulousain Francis Dougnac. Maître du jeu jusqu’au terme des 15 tours, le Gersois Rémi Fraisse signe le premier doublé du week-end en franchissant l’arrivée avec 9,7’’ de bonus sur son camarade d’écurie. A distance de Francis Dougnac, Guillaume Gagnard hisse sa propre Lucchini au quatrième rang après avoir été retardé par un tête-à-queue au premier tour. Il précède du même coup Jean-Michel Guermonprez et Eric Baumard, lauréats respectifs en H1 et H2. « Nelson » semblait avoir course gagnée dans cette dernière catégorie avant d’être stoppé par sa mécanique dans le dernier tour.

Maxi 1300 Series : Le vainqueur de la course 1, Jean-François Besson, et son challenger malheureux, Philippe Gandini, entament un nouveau duel en fin de matinée. Les deux hommes restent au coude à coude jusqu’à la mi-course, puis le pilote de la Jem, décidemment bien malchanceux ce week-end, voit sa mécanique l’abandonner. Dès lors, Jean-François Besson a la voie libre pour aller décrocher une seconde victoire. Deuxième à 13,8’’, Enzo Thiéfain réédite sa performance de la veille et retrouve son… père Thierry sur le podium ! Bien remonté, Nicolas Roulière hissa sa R5 « Coupe » au quatrième rang.

Challenge Formule Ford Historic : Premier leader, Stéphane Brunetti doit rapidement laisser l’avantage à François Belle, vainqueur la veille de la course 1. A mi-course, ce dernier compte deux bonnes secondes d’avance sur le pilote de la Merlyn, tandis que Laurent Majou est en embuscade à une troisième place que Didier Colombat va lui subtiliser peu après. La fin de course, contrariée par une courte neutralisation, confirme la suprématie de François Belle, qui rejoint l’arrivée devant Stéphane Brunetti, Didier Colombat, Laurent Majou, Jean-Michel Ogier et le reste du peloton. En classe A, Régis Prévost et Brady Beltramelli complètent le podium de la catégorie.

Double victoire pour Franck Quagliozzi sur sa Honda

Youngtimers GTI Cup & Roadster Pro Cup : Fidèle aux habitudes prises lors des précédentes courses, Franck Quagliozzi qui pour la petite histoire a remporté plusieurs titre en groupe A lors de la Coupe de France des Circuits prend immédiatement le large, laissant à Loïc Hélary et Damien Benjamin le soin de se disputer la deuxième place. Devancé en début de course, le jeune « fils de » reprend ensuite l’avantage et semble devoir s’acheminer vers cette place de dauphin quand le moteur de sa Honda Civic rend l’âme à deux tours de l’arrivée. Jean-Christophe Bastia (R5 GT) trop vite éliminé, la troisième place échoit ainsi à François-Xavier Basse, par ailleurs lauréat du groupe N. A la tête du peloton des Mazda MX5 de la Roadster Pro Cup, la bagarre fait rage jusqu’au bout, Philippe Gosset, Florian Cabarrou, Tony Deschamps et Nicolas Ariscon terminant dans cet ordre, groupés en seulement deux petites secondes !

Trophée GT Classic : Idéalement armé au volant de sa Porsche 993 GT2, Benoît Romac domine les débats dès le premier quart d’heure de course, qu’il met à profit pour repousser le Bigourdan Sébastien Mathieu (Porsche 964) et Laurent Vallery-Masson (Marcos Mantis) à plus d’une quarantaine de secondes. Une fois les différents arrêts effectués, l’échappée de Benoît Romac est encore facilitée par les « stop and go » infligés à Sébastien Mathieu et José Beltramelli, passé aux commandes de la Marcos Mantis. Au final, le podium est le copié-collé de celui de la course 1. Contraint à l’abandon samedi, François Cantin hisse cette fois son Ultima au quatrième rang.

Le Bigourdan Sébastien Mathieu Porsche 964 ne peut rien faire contre Benoît Romec, il monte par deux fois sur 2e place du podium

Trophée F3 Classic : En deux mots : Comme cela avait déjà été le cas 24 heures plus tôt, Frédéric Rouvier se porte en tête dès le départ et s’emploie très vite à se ménager une petite marge de sécurité sur les inséparables Anglais Simon Jackson et Ian Jacobs. Le Français passe la mi-course avec 2,4’’ d’avance sur ce dernier, talonné par son compatriote. A ce stade, Michel Arbeit, quatrième, pointe déjà à plus de vingt secondes, menacé par Laurent Vallery-Masson qui finit par le passer à l’entame de la seconde partie de la course. A cinq tours de l’arrivée, tout ce beau monde est à nouveau réuni à la faveur de l’entrée en piste du Safety Car. La course est finalement relancée pour un seul passage du fait de la sortie de piste de Simon Jackson. Frédéric Rouvier est logiquement déclaré vainqueur, rejoint sur le podium par Ian Jacobs et Laurent Vallery-Masson.

Trophée Formule Renault Classic : Leader au premier passage, « Nelson » se fait ravir le commandement par Laurent Majou dès le tour suivant. Ce dernier, omniprésent ce week-end, tient bon jusqu’à la mi-course et son sa sortie de piste. Dès lors, « Nelson » peut s’acheminer vers un nouveau succès devant Bruno Mottez et Jonathan France. Brady Beltramelli place la première Formule Renault « atmo » à la huitième place.

Les Albigeois Didier Sirgue et Grégor Romandis remporte l’ épreuve de l’ Asavé Racing 65.

Asavé Racing 65 : Auteur de la pole au volant de sa TVR Griffith 400, Didier Gruau s’échappe en tête mais des problèmes de freins le contraignent à l’abandon après 13 tours. Didier Siergue le relaie au commandement avant de laisser de volant de sa Chevrolet Corvette Sting Ray à Gregor Raymondis. Du fait d’un arrêt trop bref, celui-ci écope aussitôt d’un « Stop and go » sans que cela ne remette en jeu sa domination. Au terme de l’heure de ronde, José Beltramelli assure un doublé des Corvette, tandis de Bernard Wilhelm complète le podium aux commandes de sa Jaguar type E. Didier Marty place sa Frazer Nash Le mans de 1948 - la doyenne du plateau - à la huitième place.

Roadster Pro Cup : En clôture du meeting, les Mazda MX5 de la Roadster Pro Cup ont repris la piste pour une endurance de 70 mn. Une nouvelle course au verdict incertain, dont Tony Deschamps sort vainqueur devant Philippe Gosset et Dominique Josquin.

Tous les classements : http://www.actumecanique.com/spip.php?article7257

B.L.S. - communiqué - © B.L.S.

Publié le 21 juin 2018