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DANS LEUR ESPRIT, ILS ONT GAGNE LE MANS

Ces 24 Heures du Mans marqueront les esprits des membres de Panis-Barthez Compétition. L’écurie s’est montrée en haut du tableau à la seconde place en LMP2 pendant 20 heures pour finalement passer la ligne d’arrivée à la *9e place (13e au général) suite à une casse mécanique. Fierté puis tristesse sont les maîtres-mots de cette édition 2018. Les réactions :

Olivier Panis – Team principal : "La 1re chose que je veux dire à l’issue de ces 24 Heures du Mans c’est BRAVO aux 3 pilotes et à toute l’équipe, chacun a fait un travail colossal ! C’est une immense fierté pour mes associés, Sarah et Simon Abadie, Stéphane Dilouya et moi-même que d’avoir montré dès les qualifications le niveau de performance de Panis-Barthez Compétition. Le résultat final ne représente pas la qualité de notre travail et des efforts fournis mais nous savons depuis le début de saison que nous sommes forts et capables de grandes choses : nous méritions ce podium. Les pilotes ont tous trois fait une course remarquable , sans jamais commettre d’erreur et ont affiché une vitesse de pointe incroyable en piste. Ligier nous a livré un nouveau kit pour Le Mans extrêmement compétitif et Michelin a réussi dès le début de la saison à faire un travail hors-pair sur les pneumatiques. La mécanique a eu le dernier mot mais dans notre esprit : nous avons gagné les 24 heures du Mans 2018 en LMP2. Un grand merci à nos partenaires, pour leur soutien et leur confiance. Notre équipe est solide et, au vu de sa qualité sportive et technique, nous sommes optimistes pour la suite de la saison en ELMS et pour aborder la saison 2019 avec l’espoir d’engager une seconde voiture."

Will Stevens : Des essais préliminaires aux qualifications, tout avait été fait pour maximiser notre rythme de course et la stratégie. Grâce aux progrès du kit aérodynamique « Le Mans » et grâce à des pneumatiques Michelin vraiment performants sur la piste mancelle, j’étais persuadé que nous pourrions nous battre aux avant-postes de la catégorie LMP2. J’ai souvent été gêné dans le trafic en qualifications, pourtant j’étais assez surpris d’être aussi proche de la pole position : une demi-seconde seulement. En début de course, je n’ai pas du tout attaqué, préférant me caler sur un rythme permettant aux pneus de tenir la distance. On était parti pour un triple relais et finalement, j’ai réussi un quadruple relais. Tout se passait bien dans la voiture, et nous étions dans le coup pour la deuxième place de la catégorie. Nous étions la meilleure Ligier en piste, et de loin. Très tôt, nous nous sommes mis en mode préservation de la voiture, en restant notamment loin des vibreurs. Et puis, pendant une neutralisation sous Safety Car, j’ai senti un problème avec l’embrayage et la boîte de vitesses. La voiture a failli s’arrêter en piste mais j’ai réussi à la ramener au garage. Malheureusement, l’intervention pour régler le problème a pris beaucoup de temps malgré le travail remarquable des mécaniciens. En reprenant la piste, tout espoir de podium était anéanti, et le seul objectif était de franchir l’arrivée. Malgré la déception, je suis très heureux de notre week-end au Mans et de notre début de saison en général. On ne pouvait pas tirer plus de la voiture en terme de performances et seuls des soucis et pas mal de malchance nous empêchent pour le moment de signer un podium. Mais cela viendra. Je me sens vraiment chez moi dans la Ligier et dans l’équipe."

Timothé Buret : [bleu ’’]Ma 3e participation aux 24 heures du Mans restera gravée à jamais dans mon esprit. De toute ma carrière, je n’ai jamais autant connu de bonheur et de tristesse. Dès les qualifications, nous avons montré que nous étions dans le coup et en course nous étions intouchables pour conserver notre accessibilité au podium. J’ai pris mon 1er relais avec beaucoup de prudence car je voulais ramener la voiture sans encombre et bien prendre mes marques pour la suite. Lors de mon relais de nuit, j’ai pu vraiment m’exprimer ainsi que dans mon dernier relais après la réparation de l’embrayage effectuée de main de maître par les mécaniciens.
Mais Le Mans n’est pas la plus belle course du monde par hasard et la mécanique a eu gain de cause sur le résultat final. Passer la ligne d’arrivée était le minimum de récompense que nous devions obtenir. Avec mes deux coéquipiers, Tristan Vautier et l’ensemble de l’équipe, nous avons partagé une aventure sportive et humaine extraordinaire. Parallèlement, nous avons vécu des moments forts avec Mécénat Chirurgie Cardiaque et le petit Josué sauvé par leurs soins, qui était à nos côtés. Dans quelques temps, je ne retiendrai que le meilleur : la performance, l’amitié et l’intégrité ! ‘’

Julien Canal : "Globalement je suis très heureux de notre performance pour ces 24 heures du Mans 2018, même si l’amertume et la tristesse sont les 1ers sentiments que j’ai pu ressentir lorsque j’ai assisté à notre casse mécanique.
Malgré cela toute l’équipe a pu mettre en avant sa pointe de vitesse, sa régularité, et son professionnalisme face aux 20 voitures concurrentes dans notre catégorie.
Malheureusement la casse de cette petite pièce faisant partie de l’embrayage en a décidé autrement à 4h de la fin alors que nous étions destinés à monter sur le podium." Je tiens vraiment à remercier mes co-équipiers et désormais amis, qui ont été parfaits. Notre trio est fort en piste et indestructible humainement. Will et moi avons connu le bonheur dans le passé de monter sur ce podium mythique des 24 Heures du Mans et je suis très triste que Timothé n’ait pas (encore) connu cette joie cette année, car il le méritait tout autant que l’équipe de Panis-Barthez Compétition. Je reste ultra confiant et motivé pour la fin de saison en ELMS, le podium ne saurait tarder !’’

B.L.S. – communiqué © photos Agency

Publié le 25 juin 2018