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COURSE DE COTE : MALASTE ET JACQMIN S’IMPOSENT A OSMETS

Plus de quatre vingt dix engagés contre une petite soixantaine l’an passé, un millier de spectateurs, une météo printanière jusqu’à l’ultime montée du national, tous les ingrédients sont réunis pour que la 27e édition de la course de côte de Tarbes, Osmets, Luby soit une réussite. En examinant la liste des engagés il est intéressant de voir que plusieurs pilotes disputent les deux catégories, national et régional, rendant ainsi le dernier nommé attractif avec 66 concurrents

Malaste tue tout suspens : dés les essais, il ne faut pas être sortie de Math Sup -Maternelle Supérieure- pour comprendre que l’Agenais Christophe Malateste avec sa Norma M20-3 sera l’homme fort du national. En fin de matinée il colle pratiquement quatre secondes et demi au second, Nicolas Verdier sur Dalarra F396 ainsi qu’au troisième Nicolas Roussel Dalarra F301. Pascal Campi, le seul qui tentera de lui tenir tête lors des montées de course est loin, très loin l’écart est de 6’18 secondes. Ce qui en dit long sur la marge de manœuvre de Christophe, comme le dit le langage populaire ’’il peut voir venir’’. L’après midi c’est, allez n’ayons pas peur des mots, le coude à la portière, la pipe au bec et les doigts dans le nez que Christophe va avaler les 2 km de montée. S’il remporte l’épreuve, il kidnappe également le record de la montée en sport proto détenu par Alain Castellana en l’abaissant d’ une bonne seconde. Pascal Campi qui ne cesse d’améliorer ses temps à chacune des montées termine à 2’89 seconde.

C’est derrière que les choses sérieuses ont lieu entre les monoplaces de Nicolas Verdier, Fabrice Gallo et Joël Roussel, c’est un peu un coup à moi un coup à toi. Ce jeu de passe passe prend fin lors de l’ultime montée, Fabrice Gallo va même laisser le pif de sa Dallara sur les bas côtés de la route lors du dernier round. Au final Nicolas Verdier s’impose comme le meilleur chauffeur de monoplace devant Joël Roussel et Fabrice Gallo. Chaud aussi pour la première place des caisses à portières entre Michel Guibert Renault 5 Turbo et Jean-Marc Di Miglio Talbot Rallye 3. Tout les deux à chaque ascension améliorent le temps de la précédente, mais le premier nommé garde toujours le commandement des opérations. Comme si cela ne leur suffisait ils vont continuer à s’arsouiller en régional, avec un bilan identique Michel devant et Jean-Marc derrière. Avec 26 partants presque tous les pilotes ont eu droit à un podium soit dans le groupe soit dans la classe.

Jacqmin 1er de classe : soixante six partants pour le national et beaucoup plus de pilotes capable de s’imposer, cinq ou six d’entre eux espèrent inscrire leur nom en haut de l’affiche de cette 27e édition. Notons au passage que de nombreux pilotes de la spécialité ont fait l’impasse sur cette épreuve pour diverses raisons à l’exemple de Bernard Dupuy, Jean-Marc Respaud, Fabrice Lattes, etc. soit en gros une dizaine de concurrents. Autre absence remarquée, celle des pilotes féminines, ce qui est un peu dommage.

Dés les essais Pascal Campi hisse sa Lola T297 en haut des tablettes dans un temps de 45’’20 secondes suivi par Sébastien Jacqmin en 45’’89, et Bernard Airieau qui continue à assimiler le fonctionnement de sa Norma en 46’’07. Viennent ensuite Joël Roussel, Nicolas Verdier et Laurent Raga tous sur des monoplaces, mais déjà il existe un écart assez conséquent entre ces six pilotes. Dans les groupes, Frédéric Rossel en GT, Michel Guibert en FC, Samuel Durassier groupe A, Richard Dulon en F2000, Flavien Sagot en FN et Michel Esbain en FS seront les hommes que les autres participants auront dans le collimateur lors des trois manches de course.

Dés la première montée Sébastien Jacqmin fait parler la poudre, il devance Pascal Campi et Bernard Airieau. Derrière c’est chaud entre Joël Roussel et Nicolas Verdier. La seconde montée revient une fois encore à Jacqmin en 43’’93 toujours suivi par Campi 44’’13, Airieau 45’’35, Roussel 45’’86 et Verdier 46’’15. La messe est dite la pluie viendra gâcher l’ultime manche. Dans les différents groupes la hiérarchie établie dans la matinée se confirme sauf en groupe A/FA, avec la victoire d’Yves Dubrana, Samuel Durassier garde la tête de la classe. Nous terminerons avec un nouveau venu dans la discipline, il s’agit du Bigourdan Benoît Aprile qui améliore ses chronos lors de chaque montée, il termine 60e.

Si nous jetons un coup d’œil dans le rétro, c’est à dire l’an passé nous voyons que les classements ne subissent guère de bouleversements, hormis les pilotes ayant subi des problèmes techniques, il y a peu de changement dans les classements. La hiérarchie d’une année sur l’autre n’est pas encore trop chahutée. Autre constat, peu de nouveaux pilotes s’aventure dans cette discipline, souhaitons que la suite de la saison nous donne tort sur ce dernier point, car la course de côte a besoin de sang neuf.


B.L.S.

Publié le 11 mai 2020