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SOFREV ASP CONFIRME SON POTENTIEL DANS LES ARDENNES BELGES

Deux voitures engagées et deux à l’arrivée pour le team Sofrev ASP, lors des dernières 24 Heures de Spa, un bilan identique à celui de l’équipe Audi, les deux seules à ramener leurs effectifs au complet sous le drapeau à damiers au terme d’une course aux multiples rebondissements. La pluie ou nombreuses sorties de pistes ont amené les safety cars à beaucoup d’interventions (plus de cinq heures), un paramètre que tout le monde a plus ou moins bien géré. Au terme des deux tours d’horloge Jérôme Policand le big boss du Sofrev ASP peut être satisfait du résultat d’ensemble de toute son équipe : « Il est souvent plus dur de confirmer ce que l’on attend de vous que de créer la surprise. Après notre victoire en 2011, ce podium et les deux voitures dans le top 10 nous permettent justement de confirmer. Compte-tenu du plateau cette année, j’estime que nous avons accompli notre mission. Après 24 heures de course, les Pro qui sont devant nous sont tout simplement inatteignables… Quatre voitures officielles, puis des équipes comme AF Corse et Porsche Manthey, du beau monde ! De plus, nous ne terminons qu’à une quarantaine de secondes de la Porsche, deuxième Pro-Am. Techniquement, nous n’avons connu aucun problème et côté pilotes aucune erreur. La copie a été rendue quasi-parfaite ! » Pour l’équipe les essais restent les essais, c’est à dire préparer une course de 24 heures et non un sprint de quelques tours, comme nous l’explique Jérôme : « C’est parfois difficile à admettre, mais sur les qualifications d’une course de 24 heures, il faut savoir faire des choix et nous n’avons pas choisi de privilégier la position sur la grille. L’objectif était de se positionner entre les 20 et 30 premières places et globalement, nous nous y sommes tenus. Le plus important était en fait de privilégier le roulage des pilotes B afin de les familiariser au maximum avec le tracé et surtout avec les conditions de piste la nuit. Nous savions que nous avions la vitesse de pointe nécessaire avec les pilotes A, alors nous nous sommes attachés à placer les B dans les meilleures conditions possibles. En voyant le résultat, je ne regrette vraiment pas ce choix.. ! »

Une course à rebondissement, comme déjà expliqué ou toute l’équipe a su parfaitement gérer les imprévus : « Les deux premières heures de course se sont déroulées de façon correcte sans bouleversement. Mais ensuite, et jusqu’à 2h du matin, entre les safety-cars et les fortes pluies, il a fallu s’adapter en chamboulant la stratégie initialement établie. Qui mettre dans la voiture dans ces conditions et quand ? Voilà les questions auxquelles il a fallu répondre. Après ce cap de 2h du matin, la course s’est déroulée de façon plus limpide. » Des équipages pro. et amateurs qui ont su conduire les barques en évitant tous les aléas d’une épreuve toujours hors du commun : « Je tiens à souligner que les deux équipages étaient composés de vrais amateurs et de pros. Sur la N°10, il y avait bien deux Pro et deux amateurs. Sur cette voiture, le temps de pilotage des amateurs (Eric Debard et Fabien Barthez) représente un peu plus du tiers du temps de roulage total, soit près de 10 heures. Ils se sont acquittés de cette tâche sans commettre la moindre erreur, que ce soit lors des très difficiles relais de nuit ou dans le trafic. Ces deux pilotes y sont allés crescendo et leur dernier relais fut remarquable. Sur la N°20, la problématique était un peu différente car Jean-Luc (Beaubelique) était le seul vrai amateur et il a du rouler à lui seul plus de 6 heures pour appliquer à la lettre le règlement qui régit les catégories de pilotes. Chapeau à lui aussi pour avoir réalisé le sans faute. Quant aux pilotes pro des deux voitures, rien à dire, la course parfaite. Les deux voitures ont roulé de concert tout au long de l’épreuve. En performance pure, elles sont identiques. Ce qui a sans doute fait la différence à l’arrivée, avec ce léger écart est sans doute lié aux « hasards » de l’entrée en piste du safety-car et au trafic. Pour la N°20, la voiture qui avait gagné l’année dernière, l’objectif était de marquer de gros points pour le championnat. L’objectif est atteint. Pour la N°10, nous avons commencé à penser au podium à deux heures de l’arrivée, pas avant. A trente minutes de la fin, Olivier Panis était remonté 3e en Pro-Am, 10 secondes derrière la Porsche N°8 et 20 secondes devant la McLaren N°88. Il nous annonce alors que le moteur vient de perdre toute sa puissance ! Nous lui avons conseillé de couper le contact pour réinitialiser les boîtiers, tout est rentré dans l’ordre et il a pu contrôler le retour de la McLaren. Ultime frayeur qui a rendu les derniers tours très stressants… »

L’équipe technique a réalisé un super boulot qui n’est sans doute pas étranger au résultats final : « Je tiens à souligner la qualité du travail de l’équipe technique en termes de préparation. La qualité de la préparation fut primordiale et faut-il me rappeler, nous n’avons eu que cinq jours entre l’épreuve de Magny-Cours (Championnat de France) et Spa. L’équipe technique a tout simplement été au top ! Zéro problème à signaler ! Nous n’avons eu qu’à changer les plaquettes de freins et à assurer l’entretien courant sur une telle course. Les relais se sont enchaînés à la perfection en un minimum de temps. Cela aussi, c’est une belle performance… » Pour toute l’équipe il est désormais l’heure de penser aux vacances, le prochain rendez-vous est fixé sur le circuit de Navarra en Espagne les 8 et 9 septembre pour la 5e manche du GT FFSA.

B.L.S. – communiqué de presse – Crédit photo P. Hecq

Publié le 2 août 2012