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LE PLEIN DE TWIN’CUP AU GRAND PRIX DE PAU

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Les pilotes béarnais seront en force à Pau lors du 75e Grand Prix

Pour la troisième année consécutive la Twin’Cup débarque à Pau pour la 75e édition de ce seul Grand Prix en France, le seul qui se court encore en ville ! Ce sont plus de 100 pilotes car certains ne partagent pas leur voiture, qui animeront les quatre courses contre huit en 2015. Marc Pachot son promoteur était venu l’année dernière à la rescousse de l’ASAC Basco-Béarnais pour parer au renoncement des Supertourisme-Mit’Jet à la toute dernière minute.

Alors c’est vrai que le public a ‘croqué’ beaucoup de Twingo sur la précédente édition, cette année, le format de quatre courses a été retenu pour permettre deux fois à deux pilotes de se lancer dans l’arène. Car, sur la massive liste des engagés limités à 54 voitures, plus d’un tiers des acteurs seront béarnais. C’est une grande sortie collégiale des locaux qu’ils s’offrent et vous offrir aux spectateurs en se battant comme des chiffonniers sur cette piste où les Twingo se faufilent comme des anguilles sur le tracé taillé comme elles pour son voisin le Gaves de Pau.

C’est aussi une fierté pour l’équipe de Marc Pachot d’être une nouvelle fois de ce meeting qui a pignon sur rue ! Son promoteur toujours soucieux de répondre à une invitation de façon respectueuse apprécie l’équipe organisatrice de Joël Do Vale. « Nous entretenons de très bonnes relations que ce soit pour la Coupe de France des circuits à Pau-Arnos qui entre parenthèses où, la Twin’Cup évoluait voici quelques semaines ou ce meeting mythique. Ce n’est pas l’unique raison. Les pilotes qui composent le plateau, en particulier tous les régionaux, sont demandeurs d’épreuves aussi prestigieuses car, le public est omniprésent, ils sentent leur ardeur en les portant et l’ambiance y est exceptionnelle. Nous présentons un plateau effectivement quantitatif avec près de cent pilotes qui mèneront 54 voitures, le maximum autorisé sur la grille de départ. Nous promettons aux spectateurs des émotions et des frissons. » La Twin’Cup s’avère incontestablement une discipline simple, peu coûteuse et attractive. Ce que Marc Pachot confirme avec beaucoup d’humilité. « L’accessibilité et le coût, sont deux atouts dans notre jeu. La convivialité et le plaisir en sont d’autres mais nous pourrions ajouter bien d’autres superlatifs. » rappelle Marc Pachot. Le coût d’une saison et même d’une course est peu onéreux et en plus partagé une voiture à deux diminue considérablement l’ardoise ! La Twin’Cup roule à petit prix, au grand plaisir de ses utilisateurs qui s’adonnent à leur sport favori sans se prendre la tête, au volant d’une voiture ludique, sans préparation coûteuse et parfois même pour réaliser « un rêve ! ». Ce que bon nombre de régionaux avouent timidement pour expliquer leur participation au Grand Prix de Pau alors qu’ils n’ont jamais foulé un tarmac dans l’hexagone. « Nos pilotes roulent à armes égales et pour le plaisir. Souvenons-nous, il y a 25 ou 30 ans, quand les Prost, Arnoux, Tambay, Schlesser… évoluaient en monoplace, ils roulaient avec des boîtes de vitesses issues de la série. Cela ne les l’empêchait pas d’être devant et de gagner ! Aujourd’hui, le niveau technologique est tellement monté que les coûts sur des championnats nationaux et internationaux sont devenus inaccessibles. La Twin’Cup n’est pas soumise à toutes les évolutions qui ont marqué ces dernières décennies. »
Cette petite auto se révèle extrêmement drôle, possède un rapport poids-puissance très intéressant puisque elle pèse 170 kilos pour 130 chevaux. C’est une petite bambinette très marrante à piloter équipé d’un kit : « Je pense qu’une des raisons de son succès, c’est l’extrême fiabilité, peu coûteuse en entretien, performante aussi qui donne de bonnes sensations. Raison pour laquelle, les concurrents y viennent massivement… » conclut Marc Pachot.

Les engagés de la Twin’cup

B.L.S. – source MFE

Publié le 11 mai 2016