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LE MÂITRE MOT DE PATRICE : DECOUVRIR

Un beau jour, après avoir pas mal trimballé sa bosse, le Bigourdan Patrice Galmiche se retrouve derrière un volant, ou il a fait sa première expérience sur le circuit Paul Ricard, sur un coupé BMW 2800 CS.

Patrice peux-tu nous dire en deux mots qui tu es ? « Pour faire court, je suis originaire de Franche Comté, j’habite à Lourdes dans les Hautes Pyrénées depuis 40 ans et, je fais du transport sanitaire. »

Peux-tu nous expliquer le pourquoi du sport automobile ? « Tout d’abord depuis 20 ans j’ai toujours soutenu l’Ecurie des Gaves, disons que je les aidais financièrement. J’ai aussi conduit la voiture du directeur de course lors de la course de cote de Cauterets. J’aime le sport automobile et de fil en aiguille, je me suis retrouvé derrière un volant. Pourquoi ? Tout simplement car j’ai d’excellentes relations avec Raymond Huzet. Ce dernier m’a un peu aidé la main pour franchir le pas. Ensuite il aime les BMW, et moi également, donc par la force des choses tout se fait naturellement. »

Si je comprend bien, tout ceci grâce à Raymond ? « C’est exact, sans Raymond pas de sport automobile. J’ai tout découvert et petit à petit, je ne cesse de m’améliorer. Après avoir tourné lors de journées club par exemple à Arnos, j’ai appris petit à petit les rudiments de la compétition. Mais d’autres personnes m’ apportent leurs savoir faire, comme par exemple Franck Cabarrou, David Thomas (N.D.L.R. David Thomas est le big boss des Legends Cars) et autres. Ce sont des personnes hors du commun, différentes et très intéressantes »

Donc maintenant tu pilotes pour de bon ? « Est bien oui ! Et j’avoue que chaque mètre parcouru est nouveau, j’avance dans mes connaissances sportives même si y a un long, très long chemin à parcourir, découvrir est le mettre mot à employer. J’ai participé au deux courses du HTCC au Castellet et sauf un incident technique dans la seconde j’ai réussi à terminer sans casser du bois. »

Justement d’après Raymond tu ramais, non ? « A oui tu as raison. Je l’ai dit je dois tout découvrir, dont le départ lancé. Je ne suis pas parti correctement au lieu de te préparer à accélérer j’étais dans un rythme disons pépére et j’ai pris bien entendu un écart important avec le peloton. Après autre chose, la présence de la voiture de sécurité qui lorsque elle a lâché le peloton m’a mis une valise, j’aurai du là aussi être prêt, ce qui n’étais pas le cas. ». Ceci sous l’œil ahuri de Raymond...... Va falloir lui apprendre.

Un dernier mot, as-tu des soutiens, hors Raymond ? « Pas spécialement disons un coup de pouce amical du responsable de Feu Vert de Lourdes, sinon il faut se débrouiller. »

Rencontrés voici quelques jours, les deux compères ont rejoint le circuit du Val de Vienne. Ils en seront à leur second meeting, dimanche soir, sur les six qu’ils doivent disputer en HTTC Groupe 1.

B.L.S.

Publié le 30 avril 2016