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PATRICK PILET A L’ASSAUT DU TOBBOGAN ARDENAIS

Moins d’une semaine après avoir signé une très prometteuse 4e place en VLN, 2e meilleure Porsche au volant de la GT3-R n°30, partie de la 20e position, Patrick Pilet retrouve, ce week-end, le Championnat du Monde d’Endurance sur l’un de ses tracés préférés, le circuit belge de Spa-Francorchamps. Et après une première sortie officielle à Silverstone, mi-avril, sous les couleurs de l’équipe Porsche AG Team Manthey, le Gersois entend bien confirmer les performances affichées en terres britanniques. « A Silverstone, le week-end a très bien commencé. Après avoir signé le 3e temps des qualifications, j’ai pris le départ et signé, dans d’excellentes conditions, le premier relais en course de l’histoire de la nouvelle Porsche 911 GT3 RSR. Nous étions d’ailleurs toujours sur le podium provisoire quand nous avons connu un petit problème technique, qui nous a contraints à rentrer aux stands et fait perdre 3 tours. rappelle t-il sans, pour autant, perdre l’optimisme et la combativité qui le caractérisent. « En dehors de ce petit accroc, nous avons connu une course vraiment parfaite. Et nous avons pu de récolter beaucoup d’informations cruciales pour notre travail de développement. Pour ma part j’ai pris beaucoup de plaisir au volant de cette nouvelle auto, et j’entends bien continuer dans cette voie. » C’est ainsi avec une Porsche 911 RSR disposant d’un nouveau lot d’évolutions que le pilote de l’équipe Porsche AG Team Manthey débarque à Spa. Une arme qui s’annonce redoutable pour partir à l’assaut du toboggan ardennais. « Spa est un circuit mythique que j’adore et qui réussit souvent aux Porsche. C’est également un tracé exigeant qui nécessite d’avoir une voiture très équilibrée. C’est donc dans ce sens que nous allons travailler lors des 2 séances d’essais libres. », joutait-il avant d’insister sur le caractère particulier du format de ce meeting belge. « La course ayant lieu le samedi, le meeting est concentré sur 2 jours. Dans la même journée, nous aurons 4 heures de roulage en essais libres, suivi de la séance de qualifications. Dans ce contre-la-montre, chaque minute comptera. Il nous faudra donc être particulièrement efficaces et réactifs. » Ajoutez à cela les caprices réputés de la météo locale, et vous obtenez un challenge sportif de haut vol que Patrick se réjouit d’avance de relever. « Nous avons une voiture efficace dans toutes les conditions, alors la pluie ne nous fait pas plus peur que cela. D’ailleurs, quelle que soit la météo, je n’ai qu’une hâte : franchir le raidillon au volant la nouvelle Porsche 911 RSR. », conclue t-il, avant d’ajouter qu’un podium en terres ardennaises serait un bel encouragement avant d’aborder la longue ligne droite des 24 heures du Mans.

B.L.S. - Source Patrick Pilet @ photo Porsche AG

Publié le 3 mai 2013