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LE GRAND PRIX DE PAU DE RETOUR NEW LOOK

Sur le circuit d’Arnos, le WTCR

Après deux années d’absence le Grand Prix de Pau désormais baptisé Pau Motors Festival, son retour est programmé du 6 au 8 mai. Voulu par la municipalité cette 79e édition est axée sur l’écologie, en particulier sur les véhicules électriques. C’est pourquoi nous aurons deux plateaux d’ autos mues par cette énergie.
Un rapide examen des différents plateaux dont nous n’avons pas à notre connaissance les listes provisoires des engagés, tout d’abord le FIA WTCR dont nous avions eu un aperçu l’an dernier à Arnos qui

Le FIA WTCR, le top au niveau mondial Le Nürburgring, le Hungaroring, Sochi, Macau pour ne citer que les plus prestigieux des 10 circuits retenus au calendrier du FIA World Touring Car Cup : Pau fêtera bien son retour au plus haut niveau mondial sous l’intitulé officiel de Grand Prix de France FIA WTCR. Ce qui se fait de mieux en matière de voiture de tourisme. Ce championnat était composé en 2021 par 23 pilotes issus de 12 nationalités, répartis sur les voitures proposées par 5 constructeurs différents : Hyundai (Elantra N TCR), Audi (RS3 LMS), Honda (Civic Type R TCR), Cupra (Leon Compétition) et Cyan Link & Co (03 TCR). En 2022, les voitures utiliseront pour la toute première fois un carburant sur mesure contenant 15 % de composants renouvelables. Par ce choix technologique inédit, le promoteur du WTCR a reçu l’accréditation environnementale trois étoiles de la FIA à l’issue d’un processus d’audit rigoureux conforme au cadre de certification environnementale de l’instance dirigeante du sport automobile. Pau s’installe ainsi au plus haut niveau des compétitions innovantes et la Communauté d’Agglomération Pau Béarn Pyrénées inscrit son Grand Prix dans son objectif de zéro carbone en 2040.
Intégrer le plus haut niveau mondial offre aussi les perspectives de retombées inégalées. En septembre 2021, le promoteur Eurosport Events est devenu Discovery Sports Events, filiale du géant américain, en charge d’une cinquantaine de rendez-vous majeurs du sport mondial organisés sur les 5 continents. FIA WTCR compris dont le calendrier passe par Pau, l’Alsace, l’Europe, et trois épreuves en Asie en fin d’année.
Une saison 2022 au format modifié. L’accent va être mis sur une compétition encore plus intense, encore plus tournée vers le spectacle et la performance sportive, avec une quête de points supplémentaires offerte aux cinq pilotes les plus rapides en qualifications quel que soit le moment où ils réalisent leur meilleur tour. Ce changement encouragera les pilotes à se dépouiller dans les méandres palois sur chaque phase des qualifications (Q1, Q2, Q3). Avant deux courses, dont la deuxième sera lancée sur une grille partiellement inversée. Le plaisir et le spectacle en seront renforcés.

L’ETCR première anche mondiale C’est bien à Pau et nulle par ailleurs que la Coupe du monde des voitures de tourisme électrique posera du 6 au 8 mai ses valises pour la toute première fois avant de disputer six autres manches à Istanbul, en Hongrie, en Espagne (Jarama), en Belgique (Zolder), en Italie (Vallelunga) et en Corée du Sud (Inje). Quel beau clin d’œil de la Fédération Internationale Automobile d’accorder à l’historique circuit palois une première mondiale inscrite dans l’évolution majeure des constructeurs automobiles.
La Coupe du monde des voitures de tourisme électrique gagne donc son appellation FIA dès sa deuxième saison d’existence et propose en 2022 un calendrier plus dense, basé sur quelques-uns des plus réputés circuits européens. Avec Pau, le plus beau de tous en lancement mondial. La FIA ETCR est la première compétition au monde de voitures de tourisme multimarques entièrement électriques. Au volant, les pilotes s’affrontent sur une série de batailles courtes, dans lesquelles ils accumulent des points et progressent vers les Super Finales. Techniquement ? Les voitures électriques, véritables bêtes de courses, délivrent une puissance de 500 kW (670 ch) avec de l’énergie stockée dans la batterie fournie par Williams Advanced Engineering et alimentée par la boîte de vitesses, le moteur et les onduleurs Magelec Propulsion. Des bolides aux batteries rechargées sous les yeux du public en moins d’une heure au moyen d’une impressionnante station d’énergie à hydrogène basée au cœur du paddock Tissié, et desservie par la station à hydrogène de Fébus.

Le retour de l’Euroformula Open :Après avoir débuté en 2019 l’ Euroformula Open créée par le promoteur espagnol GT Sport en 2009, s’est positionné au fil des saisons comme une des compétitions les plus intéressantes dans la pyramide des formules monoplace menant à la F1. Elle utilise, depuis 2020, le châssis Dallara 320, qui intègre les derniers développements technologiques et de sécurité tout en maintenant un poids total faible (580 kg, pilote inclus). La motorisation est assurée, au choix, par des propulseurs Speiss ou HWA. Avec un niveau de performance et de conduite imbattables dans sa catégorie, la Dallara 320 est considérée par les pilotes, la meilleure voiture du segment Formule 3, et celle qui incarne au mieux ce que la F.3 a toujours représenté dans l’histoire du sport auto.
L’autre grand atout de l’Euroformula Open est son calendrier, qui inclut neuf rendez-vous, avec un format de 3 courses par week-end (sauf à Pau, où il y en aura deux), sur les plus prestigieux circuits de F.1 européens (Estoril, Paul Ricard, Spa-Francorchamps, Hungaroring, Imola, Red Bull Ring, Barcelone). S’ajoute à la liste l’épreuve de légende sur tracé urbain qu’est le Grand Prix de Pau. Des coûts maîtrisés et une couverture TV en direct complètent l’offre de l’Euroformula Open, qui séduit de plus en plus de jeunes pilotes venant des formules de promotion et des quatre coins du monde. Ces dernières années, il a été habituel de voir les cinq continents représentés dans la grille de départ, qui se révèle un excellent tremplin vers les échelons supérieurs.
Parmi les pilotes actuels de Formule 1, Carlos Sainz et Yuki Tsunoda sont des anciens de l’Euroformula Open, tandis que d’autres brillent en Indycar, tels Alex Palou, le champion en titre, Colin Herta et Ed Jones, et qu’une bonne dizaine de pilotes issus de l’Euroformula Open seront au départ en Formule 2. En 2022, le plateau de l’Euroformula Open comprendra encore des futurs ténors, engagés par des grandes équipes telles que Motopark, Van Amersfoort, Carlin, CryptoTower, Drivex, RP Motorsport, BVM, Double R, Effective, etc De quoi assurer un grand spectacle à Pau, où les débuts de l’Euroformula en 2019 avaient été très remarqués, avec l’historique victoire sous la pluie de Billy Monger, à ce jour le seul pilote avec une invalidité physique à avoir remporté une course internationale de monoplace.

La nouvelle F4 FIA 22 jeunes talents sont engagés, dont une très courte majorité de Français avec le représentant de la Ligue Occitanie-Pyrénées Romain Andriolo, 12 précisément, dans un peloton plus international que jamais : deux Japonais, un Américain, un Australien, un Indien, un Suisse, un Belge, un Colombien, un Equatorien, un Andorran.
La présence de dix nationalités différentes confirme que la F4 FIA à la sauce française constitue toujours la meilleure rampe de lancement vers une carrière de pilote et de mécaniciens professionnels. Pourquoi parler de nouveau championnat en 2022 ? Parce que cette saison, le centre de formation de la FFSA entre dans une ère nouvelle avec l’adoption des nouvelles F4 FIA Génération 2 du constructeur français Mygale et avec l’innovation scrutée de près, qui verra ces petits bolides ultra performants rouler au carburant bas carbone. Innovations, responsabilité et sécurité maximale vont de pair en cette année où les jeunes loups ambitieux ne manquent pas.

La Twin’cup avec la Coupe Adour Océan Pau 2022, premier Grand Prix volontairement tourné vers les nouvelles technologies, sera un précurseur des épreuves de demain. Les twin’Cup rouleront pour la première fois au BioCarburant afin de s’inscrire dans une démarche responsable de diminution des émissions de CO2.
Mais côté spectacle la tradition perdure avec la Coupe Adour Océan , celles de Béarnais et amoureux de Pau sans qui le circuit en ville ne serait pas tout à fait ce qu’il est. Plusieurs dizaines de passionnés, qui depuis deux ans, multiplient les démarches, les actions, les souvenirs, les rencontres, les propositions.

A découvrir la formule ERA Qui dit un Grand Prix 2022 tourné vers les nouvelles énergies, dit présence accentuée des formules électriques. Le public palois aura la chance de découvrir l’ERA, le championnat Electric Racing Academy, la première épreuve de monoplaces électriques pour pilotes juniors.
A défaut d’être inscrit au calendrier de la Série Europe 2022, Pau servira de tests officiels d’avant saison en présence de la presse internationale. ERA met en piste le châssis Dome couplé aux performances uniques d’un groupe motopropulseur électrique : l’ensemble donne une monoplace capable de rouler plus vite qu’une F4 FIA traditionnelle : « Accélérer de 100 à 200 km/h, c’est comme décoller dans une fusée », annonce le directeur général du championnat ERA, Rudi Penders, lui-même pilote d’essai.

Les horaires
Première année en championnat FIA pour le ETCR

B.L.S. d’après un communiqué © Hervé Margolles & B.L.S.

Publié le 4 mai 2022