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BON DEBUT EN F3 A SOTCHI POUR SACHA FENESTRAZ

En complément de sa participation à la Formule 3 Europe, Sacha Fenestraz ajoute le GP3 à son programme 2018. Le pilote de l’Équipe de France FFSA Circuit a effectué de bons débuts à Sotchi, en Russie, malgré la somme de nouveautés à digérer.

Le licencié de l’ ASAC Basco Béarnais, Sacha Fenestraz a ajouté une corde à son arc en intégrant le peloton du GP3 pour les deux derniers meetings de la saison, ce week-end à Sotchi, en Russie, et les 24 et 25 novembre à Abou Dhabi. Le champion d’Eurocup Formule Renault 2.0 en titre, vainqueur d’une course de Formule 3 Europe cette année, a intégré l’équipe Arden International, mais n’abandonne pas son aventure en F3 Europe.

Conscient de la somme de paramètres à intégrer dans son logiciel de pilote de course – voiture, moteur, équipe, circuit, pneumatiques, DRS - Sacha s’est présenté à Sotchi avec humilité. « Tout était nouveau pour moi et mon objectif était donc d’apprendre et d’engranger autant d’expérience et d’information que possible », explique le jeune pilote de l’Équipe de France FFSA Circuit. « Pour commencer, j’ai appris le circuit de Sotchi dans un simulateur. C’est un circuit technique et il n’est pas évident d’y trouver ses marques ». Classé à une probante 12e place en essais libres, Sacha a devancé l’un de ses nouveaux équipiers d’une demi-seconde et n’a concédé qu’un dixième au second et futur prétendant à la victoire en course. « Mes débuts ont été bons, je me suis bien intégré à l’équipe et j’avais de bonnes sensations. Mais il m’a fallu partir d’une feuille blanche et oublier tout ce que je dois faire ou ne pas faire en F3 ! » s’amuse Sacha. Après de bons essais libres, Sacha a réitéré le même niveau de performance en qualifications malgré une petite frustration. « J’ai commis une petite faute dans mon premier tour lancé et j’ai donc dû assurer le coup dans ma dernière tentative... », regrette le Français. En course, la gestion des gommes s’est rappelée au bon souvenir du débutant qui a bouclé son baptême du GP3 aux 16e et 13e places des deux courses russes. « Le plus dur a été l’exploitation des pneus Pirelli. En course, c’est ce qui m’a freiné. À la fin de la première course, je n’avais quasiment plus de gommes ! C’était déjà un peu mieux dans la seconde épreuve, je suis remonté dans le classement au lieu de faire le trajet inverse comme lors de la première course. Alors vivement Abou Dhabi ! »

B.L.S. citation © Klaas Gerrit Norg/DPPI

Publié le 3 octobre 2018