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NOGARO : COUPE DE FRANCE DES CIRCUITS, UNE RENTREE PLEINE DE NOUVEAUTES

Pour cette première manche de la Coupe de France des Circuits, le soleil et une piste fraîchement re surfacée attendaient les 158 concurrents, avec beaucoup de nouveautés dans bien des domaines. Des nouveautés qui ont fait beaucoup jaser dans le paddock entre ceux qui veulent que rien ne change et ceux qui applaudissent des deux mains ces nouveautés.

Tout change mon bon monsieur !

  • Si la piste flambant neuve fait l’unanimité, il apparaît que les nouvelles règles du jeu ont divisé les concurrents et oui, pas facile de faire plaisir à tout le monde ! Déjà en pénétrant dans l’enceinte du circuit Paul Armagnac ce qui saute immédiatement aux yeux c’est le nombre de voitures présentes, mais là le plumitif de service n’est pas trop surpris, car depuis quelques années l’on ne pouvait que constater l’engouement pour la C.F.C. Nogaro, c’est aussi pour certains participants la préparation de la rentrée de la Super Série, qui débutera sur ce circuit lors des Coupes de Pâques. Autre nouveauté le nombre de nouvelles caisses qui débarquent dans cette série, en contrepartie nous assistons à la disparition de voitures qui ont fait les beaux jours de la Coupe il n’y a pas si longtemps, comme par exemple la Renault 5 GT Turbo. Un constructeur automobile parlerait de renouvellement de gamme. Dans la rubrique nouveautés ajoutons le changement du format des courses, exit les deux manches qualificatives et la finale du temps passé. C’est désormais une course qualificative de 8 tours et une finale de 14 tours. C’est aussi des contrôles techniques un peu plus stricts, le marquage des pneus utilisés pendant tout le week-end, bref tout change mon bon monsieur, de quoi dérouter un tant soit peu quelques anciens de la série, qui devront s’adapter ou bien jeter l’éponge.

Une histoire de coupe de marques.

  • Coupe de France ou coupe de marques telle est la question que l’on peut se poser en jetant un œil sur la liste des engagés. Une nuée de Clio en groupe A, des BMW à la pelle en groupe N, une foison de Norma en groupe C, une tripotée de Tatuus en groupe E et Dallara qui monopolise le rachitique groupe D. Seul le groupe F échappe disons à cette monotonie avec une pléthore de variétés de caisses venant de différents horizons et qui trouvent refuge dans la C.F.C. bien souvent car elles sont ‘’hors concours’’ ou atteintes par la limite d’âge. Ceci a l’avantage de renouveler le parc automobile de ce groupe.

Groupe A/FA :Honda mate les Clio


Franck Quagliozzi prend le large en finale, pendant ce temps Damien Belloc impose sa Mégane à la meute des Clio .

C’est le trop plein dans ce groupe à tel point que les organisateurs décident de mettre sur pied deux séances qualificatives pour la finale pas de problème avec un chausse pied l’on arrive à caser tout le monde sur la grille de départ. Pour la petite histoire les deux courses qualificatives sont remportées respectivement par Franck Quagliozzi avec sa Honda Civic Type R . (Pour mémoire nous rappelons que cette voiture avait fait ses premiers tours de roues l’an passé à Pau-Arnos et d’entrée de jeu avait démontré un potentiel certain) et, Philippe Maurin sur Clio Cup. Un enseignement à retirer de ces deux manches, c’est le premier cité qui a mis le moins de temps pour parcourir les huit tours. La finale : c’est parti pour 14 tours, la Honda s’arrache nickel chrome de la pole position suivie par la Mégane de Damien Belloc remonté à bloc, derrière eux une meute de Clio, qui ne peut que regarder filer les deux lièvres, Guillaume Savoldelli n’a pas trop envie de voir déguerpir les deux loustics et voudrait bien croquer une part du gâteau. Au septième tour la monture de Belloc en a plein les pattes ou plutôt les roues. Une d’elle décide de renter à la maison toute seule envoyant son chauffeur se vautrer dans un mur de pneus. Au final Quagliozzi s’impose devant les Clio de Salvoldelli et Maurin. Derrière se forment de petits pelotons où tout le monde essaie de prendre le meilleur sur son voisin, mais pas facile surtout quand les voitures sont très proches en matière de performances.

Groupe N/FN : Une BM sinon rien


Chaud entre Olivier Morihaim et Didier Boujenah qui tente de s’infiltrer à la corde .

Il y une paire d’années Steve Compain avait ouvert la voie en gagnant avec sa M3, l’an passé la même voiture aux mains de Pascal Desbrée continue sur la lancée de Steve. Qu’à cela ne tienne, on va écrire au Père Noël et on va voir ce qu’on va voir. Bingo six BMW M3, plus une série 3 plus un Coupé et un 325i, mais cette dernière est un peu à la ramasse, bien que son pilote ne soit pas un manchot. En course qualificative Olivier Morihain impose sa M3E36 devant sa jumelle pilotée par Didier Boujenah. En finale si Olivier prend le meilleur dés le départ, Didier se le croque avant la fin du premier tour puis s’envole provisoirement, le second revient sur lui et le passe dans le 10e tours pour filer ventre à terre vers la victoire. Boujenah garde sa seconde place mais avec des sueurs froides, la panne sèche le guettant c’est au ralenti qu’il passe sous le drapeau à damiers. Une autre M3 prend la 3e marche du podium avec André Scrivano à son volant. Johann Harouche 8e s’impose dans la classe 3 avec sa Clio RS Ragnoti, il devance Sers Julien Peugeot 206 et Franck Peille Clio Williams.

Groupe F/F2000 : Une histoire de Porschiste


Franck Morel et Gérard Faure sont un ton au dessus avec leurs Porsche en groupe F.

Désormais il apparaît que pour remporter le groupe F il vaut mieux être équipé d’une Porsche. Les Silhouettes qui ont fait la une pendant quelques temps dans cette catégorie ont du mal à tenir le rythme. Lors de la course qualificative le champion 2008 Gérard Faure Porsche 997 s’impose devant le revenant Franck Morel avec sa nouvelle monture une Porsche 997 de 2005. Franck Diversay complète ce premier podium avec sa Peugeot 406 Silhouette. La course verra un cavalier seul de Franck Morel, qui s’arrache le plus vite de la grille de départ. Dés le premier tour à la sortie de l’escargot de Caupène, Gulf avec sa Porsche harponne la BMW d’Alain Derognat, s’en est terminé pour tous les deux. Au terme des 14 tours de course Morel s’impose devant Faure et Diversay. En F2000 la victoire revient à Louis Douillet sur Renault Mégane Coupé.

Groupe C : promenade de santé pour Henri Neel


Henri Neel suivi par Olivier Hénon, mais ce dernier rendra les armes sur casse moteur

Les Normas sont en position de force avec huit autos sur les 16 engagées, reste à savoir laquelle va l’emporter. Patrice Merlin présent avec sa MP23 dont il a confié le volant à un spécialiste de la côte Fabrice Gallo, qui participe à sa toute première épreuve en circuit. Un problème d’embrayage met fin à cette sortie après la course qualificative. Richard Dumas a troqué son spider pour une Ligier. Une autre nouveauté dans cette série à Nogaro la présence de deux Funyo, une RS4 et une RS. Henri Neel ne devrait pas avoir trop de soucis à se faire car ses principaux rivaux découvrent leurs autos. Richard Dumas fait faire ses presque premiers tours de roues à sa Ligier, la Norma d’Olivier Hénon sent encore la peinture fraîche, étant sortie de l’atelier de Saint-Pé de Bigorre il y seulement quelques jours. Henri va pouvoir faire une promenade de santé, il ne va pas s’en priver aussi bien en course qualificative, qu’en finale. En qualif. Henon et Dumas complètent le podium. En finale se sont François Ader et Mohamed Bellahcène sur Norma qui terminent deuxième et troisième. La classe 17 échoit à Pierre Campo sur Funyo RS et la classe16 à Cyrille Aubrun Sassier sur l’ex Peugeot Spider 905 de Dumas.


Patrice Dossmann domine très largement un tout petit groupe de F3

Groupe D/E : Dossmann et Boetti dominateurs

  • Si le groupe D composé exclusivement de F3 Dallara est réduit à sa plus simple expression avec seulement cinq engagés, le groupe E avec vingt huit inscrits presque tous au volant de Tatuus FR 2000 plus une Formule Ford Zetec à fière allure. Vu le petit nombre d’engagés en D les deux plateaux sont regroupés. Comme par le passé les F3 sont lancées quelques secondes avant les Formules Renault pour raison de sécurité due à la différence de puissance entre les deux catégories. Peu de surprise en ce qui concernent les classements, Patrice Dossmann vice champion 2008 l’emporte facilement en groupe D et le champion sortant du groupe E Ghislain Boetti en fait de même. Tout les deux auront dominés aussi bien les qualifs. que la course. Pour le podium des qualifs. nous trouvons dans l’ordre : 1er Patrice Dossmann (F3), 2e David Guillaumard (F3), 3e Gislain Boetti (F.R.). En finale le premier et le troisième montent à nouveau sur le podium, le second est Régis Aldéghéris sur F3.


Ghislain Boetti reste toujours le patron des Formule Renault.

En fin de journée, à la lecture des résultats un constat saute aux yeux, c’est celui du petit nombre d’abandons . A peine huit pilotes n’ont pas pris le départ ou abandonné dés le premier tour, c’est sans aucun doute un score peu courant. Prochainement, nous reviendrons sur les échos du paddock.

B.L.S.

Tous les classements dans la rubrique ‘’Nogaro : Coupe de France de France des Circuits – Manche 1’’ du lundi 23 février

Publié le 3 mars 2009