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UN RETOUR EN FANFARE POUR PAUL LAMIC AU PORTUGAL

Où est donc passé le Gersois Paul Lamic ? L’on a beau consulter des tas de classements, pas une fois apparaît son nom. Vous avez dit bizarre ! Si vous lui posez la question, il risque de vous répondre ‘’Moi, monsieur j’ai un métier !’’ Eh oui, Paul pour raisons professionnelles a délaissé son sport favori depuis plusieurs mois, jusqu’au week-end dernier, pour les 24 Heures Tout Terrain du Portugal. En regardant la liste des engagés, la surprise est de taille, (Il y en aura une autre) son nom apparaît comme pilote du BMC N°84. Je ne pouvais pas soupçonner un instant que cet artiste était un mordu de la terre, quoique ! En y regardant de plus près, pas si étonnant que cela. En effet, son père José n’avait-il pas dans sa prime jeunesse été un adepte du tout terrain ? Conclusion : un chien ne faisant de chat, les chromosomes sont bien là.

Samedi et dimanche, le live du site des 24 heures permet de suivre la progression du N°84 parti de la 15e place, qui remonte vers le haut du classement pour terminer sur la seconde marche du podium. Bon, il y a plus qu’ à envoyer un E-mail à mon pote Roro (Robert Ollivier) présent sur les lieux, pour qu’il veuille bien m’envoyer quelques photos, afin d’illustrer une brève sur actuméca. A la réception de ces dernières seconde surprise : il y a aussi un autre gugusse que je connais : Monsieur Anthony Gandon, le tout nouveau champion Open Nascar Whelen Euro Series. Je ne pouvais pas le savoir car orthographié sur les classements, Anthony Garden comme garden-party. C’est quoi ce binz ? Y a plus qu’à appeler Paupaul pour savoir de quoi il en retourne. Après les politesses d’ usages et les félicitations qui vont avec, rentrons dans le vif du sujet.

Paul peux-tu nous expliquer pourquoi l’on te retrouve en tout terrain ? Il y a déjà deux ou trois ans que nous en parlions, j’avais envie de découvrir cette discipline. Pour des raisons professionnelles, ce projet est tombé à l’eau. Cette année mon père qui a des amis dans le milieu dont Michel Beyris, m’a trouvé une place sur le BMC engagé par François Florentin. Ensuite du circui,t j’en avais un peu assez mare, trop de prises de tête, j’avais vraiment envie de découvrir le milieu du tout terrain.

Ok, mais pourquoi aussi le pistard Anthony Gandon avec vous ? Au cours de notre discussion avec l’équipe, il m’a été proposé si je le voulais, d’amener un autre pilote. Je suis ami avec Anthony, je l’ai appelé huit jours avant l’épreuve et proposé de nous rejoindre. Voilà comme il se retrouve avec nous. Nous formons une équipe de cinq pilotes, François Florentin, le très expérimenté Pédro Silveira et Francis Lavilhé. Anthony et moi sommes de vrais débutants dans cette discipline, mais tout à bien fonctionné.

Vous avez évité le gros carton du départ, où tout aurait pu s’arrêter ! Oui, car nous étions devant, mais effectivement si nous avions été dans le gros du peloton, il y avait du soucis à se faire. Après nous avons su gérer notre course, remonter petit à petit vers le haut du classement, pour terminer second, ce qui assez extraordinaire pour une première.

Peux-tu maintenant nous parler du BMC que tu pilotais ? Il a été conçu par l’équipe dacquoise, Beyris Moncet Concept pour participer au Paris Dakar, et c’était ses premiers tours de roues. Un engin fabuleux, nous n’avons rencontré aucun soucis mécanique. J’avais quelques appréhensions sur le confort de conduite et j’ ai été très surpris par son comportement. Franchement comparé à certains engins, dont les pilotes ont du avoir mal au dos, tellement le terrain était dégradé, il est très agréable à piloter et surtout super confortable.

Dans l’avenir, es - tu partant pour continuer dans cette discipline ? J’ai passé un week-end fabuleux ! Une super ambiance, un super équipage, une super équipe, pas de prises de tête, que demander de plus ? J’ai pris mon pied et je me suis fais très plaisir. Dans l’immédiat mes occupations professionnelles très prenantes, ne me permettent pas de fixer un programme sportif, mais pourquoi pas lorsque j’aurai un peu plus de temps libre.

Merci Paul et la suite au prochain numéro

B.L.S. - @ photo Robert Ollivier

Publié le 4 décembre 2013