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QUE RETENIR DE CES 99e 24 HEURES DU MANS ?

L’Alpine A480 franchit la ligne d’arrivée

Tout d’abord ce n’est pas un scoop, sans surprise les deux Toyota ont terminé en tête de ces 24 Heures du Mans bien que la N°7 a eu quelques frayeurs dimanche un tout début de matinée, avec un arrêt impromptu sur le circuit, le temps de réinitialiser les ordinateurs de l’auto et tout repart. Sinon les deux autos ont déroulé sans soucis vers leur marche en avant avec dans l’ordre la N°8 de Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa, devant la N°7 de Mike Conway, Kamui Kobayashi, José Maria Lopez ceci n’a pas perturbé outre mesure l’ordre établi. Pouvait-il en être autrement ? Le Toyota Gazoo Racing conserve le Trophée du Mans après cinq victoires consécutives.

Derrière les deux avions dénommés Toyota, les deux Glickenhaus, qui est en quelque sorte est le Petit Poucet contre David, il aurait fallu qu’elles aient pu réaliser des essais préliminaires pour mieux appréhender l’épreuve, mais sans doute dus aux moyens limités , ils n’ont pas eu lieu, ce qui ne les empêchent pas de prendre la troisième place au général avec Ryan Briscoe et Richard Westbrook Franck Mailleux, sur la N°709 et la 4e pilotée par le Toulousain Olivier Pla, Romain Dumas, Pipo Derani sur la N°708 malheureux après une crevaison alors qu’ils occupaient la 3e place. Mais grand coup de chapeau à son propriétaire Jim Glickenhaus, qui après la présence l’an passé de deux prototypes réussit un score parfait de quatre sur quatre arrivées et bien sûr heureux de ce podium.

Toujours dans cette catégorie d’Hypercar l’Alpine managée par Philippe Sinault au volant du sociétaire de l’ASA d’Albi, Matthieu Vaxiviere, avec Nicolas Lapierre et André Negrao après les vicissitudes de la BOP, dite Balance de Performance, (un coup on l’augmente et 24 heures après l’on la diminue, bref une véritable….. balance !) Après avoir connu quelques déboires le prototype Alpine A480 N°36 termine à une 23e place alors qu’elle pouvait espérer beaucoup mieux.

En LMP2, une véritable armada part à l’assaut du podium avec vingt sept engagés qui démontrent une fiabilité presque sans faille avec un seul abandon. Plusieurs équipe régionales et pilotes régionaux étaient de la partie avec des fortunes divers, rares ont été ceux qui sont passés à travers les chausse-trappes, mais bon, ils ont réussi de passer la ligne d’arrivée . Les meilleurs d’entre eux sont Will Stevens, Ricardo Gonzalez et Antonio Felix da Costa sur l’Oreca N°38 du Team Jota, devant celle du Prema Orlen Team pilotée par Robert Kubica, Louis Delétraz, Lorenzo Colombo et la seconde Jota de Oliver Rasmussen, Jonathan Aberdein et Ed Jones.

En neuvième position toutes classement confondu l’on retrouve le proto piloté par Emmanuel Collard licencié à Nogaro du Team Penske associé à Dane Cameron et Félipe Nasr qui terminent 9e. Le Gersois Patrick Pilet avec Patrick Lafargue, Paul Loup Chatain se classe en 12e position. L’équipe toulousaine le Panis Racing se classe 16e, mais sans pilote licencié dans la région. Aure pilote licencié à Nogaro Tristan Vautier sur le proto N°44 du team ARC Bratislava qui termine 26e et enfin sur une des rares Ligier JSP 217 N°27 engagée dans cette épreuve du team CD Sport de Christophe Creps, Michael Jensen Steven Palette se classe 49e pour leur premières 24 Heures du Mans.

En bref, dernière catégorie pour le LMGTPro aux 24 Heures du mans qui aura été remporté par la Porsche N°91 pilotée par Fred Makowecki, Bruni et Richard Lietz et, qui sera remplacée par le GT3’an prochain
Les deux Corvette éliminée, l’une la N°63 par des problèmes techniques quand à la seconde la N°64 elle a été catapultée hors de la piste par François Perrodo au volant de l’Oreca N°83 De AF Corse qui est venu s’excuser auprès du staff de sa mésaventure.

B.L.S. © Alpine

Publié le 15 juin 2022