PAS DE CHANCE POUR LE CENTIEME DEPART

Le team K-Worx avec Renaud Malinconi et Marc Lambec n’ont pas eu de chance sur le circuit Paul Armagnac de Nogaro, en effet privé de freins ils ont du abandonner. Un centième départ pour Renaud Malinconi qui se serait bien passé de ce gros carton.

Tous les deux attendaient se rendez-vous avec impatience. Ils étaient sur la lancée de Dijon, et à domicile ou presque, la motivation s’en trouve exacerbée ! D’autant plus qu’ils avaient avec eux des supporters et supportrices !
Comme à l’ habitude, Renaud débute les essais libres du samedi par quelques tours afin d’établir une base de travail. Les chronos sont excellent puisque ils se retrouvent en haut de la feuille des temps de la catégorie. Marc poursuit son apprentissage et sa progression de belle manière puisque, à son tour, il terminera les deux séances d’essais libres suivantes en première position, ce qui est de bonne augure pour les qualifications.

Celles ci auront lieu à la fraîche le dimanche matin. Le brouillard menace et une légère humidité commence à s’installer. Marc démarre la séance et Renaud prend le relais. Ils sont optimistes pour une bonne perf car les chronos de la veille en essais libres ont été réalisés avec les pneus fatigués des quatre heures de Dijon. Marc part donc pour une dizaine de minutes puis c’est à Renaud de tour de prendre le relais avec cette fois ci des pneus neufs. Étrangement, la voiture n’est pas aussi performante que ce qu’ils espéraient. Ils réalisent tout de même le 3^e temps à 6/10^e de la pole, mais le comportement de l’auto ne leur convient pas, avec un manque de grip général même en pneus neufs. Ils vont remédier à cela pour la course en travaillant sur les réglages de la voiture.

Ils partiront donc en 3^e position, Renaud prend le départ pour un long relais de 45mn. Il connaît bien Nogaro et il sait que, souvent, une course peut s’arrêter dans l’un des deux premiers virages. Il réalise un départ prudent, perdant même plusieurs places, puis reste bloqué 4 ou 5 tours derrière une Ginetta qui lui fait perdre énormément de temps sur les premiers. Enfin délivré de cette empêcheuse de tourner en rond, il entame alors une grosse remontée vers la tête de course en alignant des tours digne d’une qualif et en profitant de la ligne droite pour rattraper ses petits camarades. Il est à ce moment-là revenu dans le match.
Ils profitent d’un premier safety car pour effectuer le relais, il passe à ce moment-là le volant à Marc. Ce safety durera un bon moment, alors ils en profitent pour faire un nouveau relais au bout de trois tours, et Renaud repart pour une série plus courte cette fois.

Dans son relais Marc alignera des tours ultra rapides, parfois jusqu’à 6 secondes plus vite que certains pilotes devant eux. La stratégie est excellente car déjà ils ont fait bien plus de relais obligatoires que nos concurrents. Marc rentre alors et laisse le volant, ils sont à ce moment 3^e et virtuellement premiers. Il passe deuxième pendant son relais, et se retrouve à moins de 2 secondes des premiers quand un safety car apparaît à nouveau. C’est alors que, pendant le deuxième tour sous safety car, Renaud perd complètement les freins, la pédale est au fond et plus rien ne fonctionne. Il avertit alors par radio du problème et indique qu’il va rentrer pour voir ce qu il se passe. Ils profitent de cet ’arrêt pour faire le changement de pilote et rentrer la voiture dans le box.

L’équipe regarde, puis change les plaquettes. Nous perdons de longues minutes afin de bien tout vérifier Marc repart enfin au bout de 5 bonnes minutes, à ce moment les espoirs de victoire se sont envolés mais ils peuvent encore marquer de gros points au championnat. C’est alors que le pire va arriver. Marc se plaint par radio d’un bruit bizarre à l’avant gauche. Puis tout d’un coup nous n’entendons plus rien à la radio et Marc ne repasse plus. Il faudra attendre un bon quart d’heure pour savoir ce qu il s’est passé. Un disque de frein a explosé au freinage du bout de la ligne droite à 230km/h. Marc s’est retrouvé passager d’un missile ina retable. Malgré tout il a eu le réflexe suffisant pour éviter le mur de pneus. L’auto est sortie de l’enceinte du circuit, a traversé un champ et fini sa course sur le tarmac de l’ aérodrome contre un avion. Plus de peur que de mal, mais l’issue aurait pu être tout autre..... L’auto est mal en point, mais le principal est que Marc n’ai absolument rien. Dans ces moments là le résultat importe peu ! Maintenant il va falloir savoir ce qu’ il s’est passé, pourquoi ce disque a cassé, afin que cela ne se reproduise plus. Et qu’ils puissent remonter en toute confiance dans l’auto.

B.L.S. – communiqué © B.L.S.