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OSMETS : ECHOS DES MONTAGNES

Christophe Malateste et sa M20 E : cette année nous n’aurons que de rares occasions de voir Christophe Malateste disputer une épreuve dans la région. En effet le moteur de sa Norma étant un 3 litres de cylindrée, il ne peut disputer que des courses inscrites en national. Nous profitons de cette épreuve pour passer Christophe à la question, nous vous rassurons ceci sans instruments de tortures !

Qu’elles sont les principales différences entre la Norma M20 et celle que tu pilotes cette année ? « Disons que le modèle précédent était sous motorisé par rapport à la tenue de route fantastique de l’auto. Cette année la voiture pèse 80 kg de plus, avec le BMW 3 litres qui développe 360cv au banc d’essai de l’Ecole de la Performance c’est plus limite en tenue de route. C’est grosso modo la seule différence. » Si je te dis que pour Norbert Santos tu es le pilote d’essai de la voiture que réponds tu ? « C’est très flatteur ! Ce n’est pas moi le pilote d’essai, mais Alain Castellana. Personnellement je suis plutôt un bon metteur au point et un bon finisseur. » Pour terminer l’an passé il était écrit dans Echappement que grâce à Jacques Larrey et Norbert Santos tu t’en mettais plein les poches, cela est-il toujours vrai aujourd’hui ? « Oui c’est toujours vrai ! Tu peux l’écrire » Jacques Larrey qui écoute lance dans un grand éclat de rire « Tu peux même préciser que cette réponse est à l’attention du fisc ! »

Une EMA spécial course de côte : Stef Manson au volant de l’EMA BY SMB qui a participé à la finale des slaloms l’an passé victorieuse du groupe CM, fait évoluer cette auto pour la course de côte, explication : « Elle est plus légère, les principales évolutions portent sur le fond plat, les extracteurs, l’ajout de basculeurs. Cette voiture préfigure un nouveau modèle C3 motorisé par un 2 litres. »

Dur, dur, : Claude Valette qui étrenne sa Martini MK 28 et Bernard Airieau qui en est à sa troisième épreuve avec la Norma M20, éprouvent tous les deux la même sensation. « Nos nouvelles voitures sont très physiques, elles demandent plus d’efforts et de concentration que les précédentes. » Bernard va même plus loin au terme de la deuxième et dernière montée de course en national « Heureusement que c’est terminé car je suis K.O. ! » Un autre pilote avoue le côté physique de son Osella PA 20S, il s’agit de Franck Bellière.

Esbain, l’ouvrier de la côte : « Je suis le seul ouvrier qui dispute des courses de côtes » dixit . Nous on veut bien, mais l’ouvrier des courses de côtes ne sait pas ouvrir les tiroirs. En effet sa Simca Rallye 2 est désormais équipée d’une nouvelle boîte de vitesses à tiroirs (nous ignorons s’il y range ses couverts en argent) que Michel n’a pas encore bien assimilé, « Je n’arrive pas à m’y habituer ! » Autre soucis pour notre ouvrier, une seule montée et encore très laborieuse en 1’04’’22 contre 59’’75 aux essais, explication « Je croyais que l’embrayage était H.S., une personne m’a fait remarquer que j’avais une fuite d’huile, j’ai soulevé le couvercle du moteur et j’ai compris, l’huile coulait sur l’embrayage » Restons avec les Simca 1000, Frédéric Melliet étrenne la sienne, avec tambours et trompettes. Impossible de louper son passage, en effet bien avant d’apparaître devant nos yeux, un moteur qui cafouille à mort nous avertit de son arrivée….Allez disons éminente. La Simca molle (N.D.L.R. : malgré des recherches approfondies, nous n’avons pas trouvé trace de ce modèle sur le catalogue du constructeur. Peut-être s’agit-il d’un modèle d’exception non commercialisé à l’époque ?) de Frédéric Viguier lui permet de grimper la côte en 1’01’’77 à comparer au temps de la 1000 de Jean-Marc Di-Miglio de 52’’69. Va falloir penser à lui donner de temps à autre des vitamines à la Simca Molle pour qu’elle avance enfin !

Elle n’aime pas l’air du pays ! décidément la Fiat X1/9 d’Yves Roussel n’aime pas l’ air du Sud-Ouest. Un problème moteur dès les essais libre, et retour à la maison. La dernière fois que Roussel était venu dans la région, c’était à Laas Tillac il y a quelques années la sanction avait été la même, un moteur dans le sac lors des essais libres. Yves aura fait une fois encore huit cent bornes pour rien.

Mai le mois des ponts : comme vous le savez tous le mois de mai est le mois des ponts à répétitions. A Osmets il y avait aussi des histoires de ponts, mais pas dans le même registre. Celui de l’Alpine de Jean-Pierre Courtinat émet un drôle de bruit, celui de Frédéric Rossel a du mal à finir la journée, oust au garage ! Toujours dans la rubrique S.O.S. dépannage, on peut y mettre Richard Dulon bielle coulée sur sa Clio Williams, Pascal Campi soucis d’embrayage sur sa Lola en fin de journée. Si l’on rajoute Frédéric Melliet, Michel Esbain, Yves Roussel et quelques autres encore cela valait peut-être le coup de monter un garage au bas de la côte…. Pour s’en mettre plein les poches !

Les berlinettes Hommell en force : une première dans la région, trois Hommell sur la ligne de départ d’une course de côte. Si Michel Tanvet est un habitué de la spécialité par contre pour Christophe Nieser et Franck Fasentieux c’est le baptême du feu dans cette discipline avec cette voiture.
L’indécrottable Franck Cabarrou : il ne changera jamais le Franck Cabarrou. tout le monde arrive sur les épreuves avec camping car remorque, voiture pour madame et les gosses, lui non ! Il ne peut pas faire comme tout le monde ! depuis ces débuts en compét, c’est au volant de la voiture de course qu’il se pointe sur les épreuves, juste une petite manip à chaque arrivée ou départ qui consiste à changer les pneus, une fois de course, une fois de route au cas ou il tomberait nez à nez avec la maréchaussée. Indécrottable qu’on vous dit le Franck !


Un organisateur satisfait : du pain sur la planche pour René Pascouau qui est au four et moulin pour organiser cette épreuve. Il nous dresse un bilan de cette 27e course de côte, « Cette année nous avons toutes les raisons d’être satisfait, un beau plateau, des pilotes adorables, beaucoup d’encouragements de leur part, ce qui fait toujours plaisir et incite à continuer. Sur le plan sportif, le teaming a été parfaitement respecté, malgré la difficulté que pose le déplacement du matériel et des intervenants pour le régional qui rappelons le se fait quelques centaines de mètres au dessus de celui du national. C’est aussi toute l’équipe de bénévoles d’Osmets et de Luby qui chaque année fournissent un travail considérable en particulier pour aménager le parcours des spectateurs ainsi que leur accueil. Autre point positif la fréquentation du public en hausse proche du millier de personnes. »


De vrais mordus : il est bien rare de ne pas les rencontrer sur une épreuve de sport mécanique régionale. Circuits, rallyes, courses de côtes, slaloms, ils sont presque toujours là. les Tarbais Edmond et Véronique sont de vrai mordus, écoutons Edmond « Il y a une trentaine d’année j’ai fait quelques slaloms. Nous sommes passionnés par ce sport. Nous suivons une vingtaine d’ épreuves par an toutes catégories confondues, auto mais aussi moto. Nous aimons bien l’ambiance qui règne dans ce milieu c’est très sympa

B.L.S. avec le concours de François Rodriguez

Publié le 13 mai 2020