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A DIJON, LE BILAN DU CHAMPIONNAT DE FRANCE GT & TOURISME (Partie 2)

Roadster Pro Cup - Course 1 : déjà impérial aux essais la veille, Ludovic Bellinato s’échappe rapidement en tête en compagnie de Florian Cabarrou. Loin devant le reste du peloton, les deux hommes demeurent ensemble durant les deux tiers de la distance, puis le jeune pilote de Tarbes est contraint de lâcher prise, stoppé net par son moteur. Ludovic Bellinato achève ainsi sa course hors de toute menace. Elie Dubelly ralenti par un tête-à-queue, c’est à Franck Cabarrou (le père !) et Dominique que revient l’honneur de venir compléter le podium.

Course 2 : sur une piste toujours copieusement arrosée, Franck Quagliozzi prend rapidement ses aises, laissant le jeune débutant Thomas Compain s’expliquer avec Samuel Vival pour le gain de la deuxième place. A mi-course, le Mâconnais possède une dizaine de secondes d’avance sur ce duo. Un écart que l’intéressé se charge de stabiliser par la suite, avant d’aller cueillir sa quatrième victoire de la saison (sur autant de courses). Pour moins de cinq secondes, Thomas Compain arrache la deuxième place du haut de ses 17 ans, face à Samuel Vivas.

Youngtimers GTI Cup - Course 1 : auteur de la pole vendredi sur une piste détrempée, Franck Quagliozzi entame son habituel show dès les premiers tours, sans pour autant « oublier » le réputé Steve Compain, nouvel arrivant dans la Cup. A mi-course, à peine plus de 5’’ séparent les deux Honda Civic. L’écart se réduit même légèrement par la suite, avant que l’entrée en piste d’un Safety Car ne fige définitivement les positions à trois tours du but. Samuel Vivas complète le podium avec sa petite AX Coupe.

Course 2 : Sur une piste toujours copieusement arrosée, Franck Quagliozzi prend rapidement ses aises, laissant le jeune débutant Thomas Compain s’expliquer avec Samuel Vival pour le gain de la deuxième place. A mi-course, le Mâconnais possède une dizaine de secondes d’avance sur ce duo. Un écart que l’intéressé se charge de stabiliser par la suite, avant d’aller cueillir sa quatrième victoire de la saison sur autant de courses. Pour moins de cinq secondes, Thomas Compain arrache la deuxième place du haut de ses 17 ans, face à Samuel Vivas.

Trophée Saloon Cars - Course 1 : la course démarre en l’absence du poleman, Arnaud Dousse, parti à la faute la veille en fin de « qualifs ». Une erreur qui nous prive du grand retour en course de la Renault Spider V6 qui, en son temps, avait tenté de se qualifier aux 24 heures du Mans. Débarrassé de cette redoutable concurrence, Julien Grenet prend immédiatement l’avantage devant Alain Derognat, pointé à une quinzaine de secondes de la Viper à mi-course. A la suite d’une sortie de piste, la course est finalement écourtée de quelques tours, cette décision scellant la victoire de Julien Grenet. Troisième homme de la course de bout en bout, Michael Desmaele s’invite lui aussi sur le podium.

Course 2 : un début de journée délicat : un orage éclate à l’heure du départ, obligeant les concurrents à repartir chausser des pneus pluie. La course enfin lancée, Alain Derognat, le seul à avoir conservé des slicks, regagne aussitôt son stand. Julien Grenet, le vainqueur de la veille, se porte au commandement devant Patrick Delannoy. Après une courte neutralisation, Julien Grenet part visiter un bac, laissant ainsi les commandes de la course au « Porschiste », tandis que Vincent Delarche pointe à une inattendue troisième place avec sa Lotus Seven. A moins de quatre minutes de l’arrivée, Julien Grenet récupère sa place de leader et achève la course en vainqueur devant la Porsche de Patrick Delannoy, la superbe BMW 30 CSI de Gilles Dubelly et la Lotus Seven de Vincent Delarche, ralenti par un tête-à-queue.

Trophée GT Classic - Course 1 : pour sa toute première sortie en course, la Viper GTS-R de Guillaume Gaubert (une ex « usine » de 1999) entame la course en leader, avant d’être relayée en tête par la Porsche 993 GT2 de Laurent Sabatier. A mi-course, les deux autos sont toujours roues dans roues. Puis, afin de permettre l’évacuation d’une auto en difficulté, la courte est finalement écourtée de quatre tours. Laurent Sabatier s’impose donc devant Ghislain Gaubert, ainsi privé d’une chance de renverser la situation à son avantage, tandis que l’Italien Fabio Spirgi, remonté depuis le fond de grille, complète le podium.

Course 2 : Une fois l’ensemble des autos équipées de pneus adéquats, la course démarre sur une piste détrempée. Laurent Sabatier prend immédiatement l’ascendant sur Ghislain Gaubert et sa nouvelle Viper GTS-R, alors que Sébastien Mathieu complète le trio de tête. Vingt minutes plus tard, ce tiercé s’avère le bon, le pilote de la Porsche 993 GT2 empochant la mise avec 3’’8 d’avance sur la Viper. Très à l’aise sous la pluie, Guy Rougemont et Jean-Christophe Bastia complètent le top 5.

Trophée Lotus - Course 1 : auteur d’une superbe pole le matin (avec 8/10 d’avance !), Anthony Delhaye n’avait plus goûté à cet honneur depuis trois ans. En fin de journée, le pilote des Yvelines entame la course 1 avec autant de panache. Au cap de la mi-course, il emmène toujours la meute des Lotus Seven avec un Xavier Jacquet menaçant blotti dans ses roues. Ce dernier porte une attaque décisive deux tours plus tard, tandis que Philippe Gaso prend l’avantage sur Jean-Jacques Gravier peu après pour le gain de la troisième place. Au terme d’une dernière boucle décisive, Xavier Jacquet empoche la victoire pour seulement 41/1000 de seconde. Battu d’un souffle, Anthony Delhaye précède Philippe Gaso, Jean-Jacques Gravier, Philippe Koenig et Cyril Jacquet, réunis dans un mouchoir sur la ligne d’arrivée.

Course 2 : en début d’après-midi, une piste (enfin) sèche attend les pilotes du Trophée Lotus pour leur seconde confrontation du week-end. A l’instar de la veille, Anthony Delhaye et Xavier Jacquet l’abordent ensemble dans cet ordre, suivis de près par Philippe Gaso et Jean-Jacques Gravier, eux aussi à la lutte. A mi-course, les quatre pilotes pointent toujours dans cet ordre, groupés en moins de deux secondes, tandis que Philippe Koenig emmène le reste du peloton. Puis un Safety Car repousse momentanément l’échéance, laissant seulement deux tours aux hommes de tête pour régler le sort de la course. Hélas, de nouvelles sorties de piste obligent aussitôt la direction de course à sortir le drapeau rouge. Anthony Delhaye sort ainsi vainqueur de cet épilogue tronqué devant un Xavier Jacquet qui aura attendu son heure en vain…

Maxi 1300 Series - Course 1 : avec le renfort des concurrents de la série allemande « Kampf der Zwerge », le plateau bourguignon du Maxi 1300 Series a une sacrée allure, forte de pas moins de 43 voitures ! Après avoir déjà eu les faveurs de la pole, Philippe Gandini impose son rythme dès le départ au volant de son originale Jem GT. La course un moment interrompue au drapeau rouge, un nouveau départ est donné pour sept tours. Un second acte dont Philippe Gandini est la première victime. Eliminé par sa mécanique, celui-ci abandonne le commandement à Thierry Thiéfain, le laissant aux prises avec une sérieuse opposition germanique. Au terme d’une superbe lutte finale, le Français rafle la mise devant la Cooper de Herbert Wein et la NSU TT d’Alex Schneider. Cinquième, Jean-Pierre Destombes est le mieux classés des pilotes du Championnat de France.

Course 2 : sur une piste toujours extrêmement délicate, Thierry Thiéfain est l’éphémère leader du début de course, avant que l’Allemand Herbert Wein ne prenne la course en mains au volant de sa propre Cooper S, suivi de son compatriote Alex Schneider et du Néerlandais Jeroen Feijten. A mi-course, ce tiercé est le bon, tandis qu’Enzo Thiéfain est le mieux classé des pilotes français à plus de vingt secondes. Devant, la bagarre se poursuit jusqu’au bout entre Schneider et Wein, séparés par seulement 140/1000 de seconde sur la ligne d’arrivée ! Parmi les pilotes du Championnat de France, Laurent Majou s’impose devant Tomy Gruelles et Philippe Gandini, parti bon dernier avant d’écoper d’un Drive through.

Asavé Racing 65 - Course : ce dimanche, l’Asavé Racing 65 donne exceptionnellement lieu à une course d’une heure, à disputer seul ou en équipage. Dès l’entame de cette endurance, Didier Gruau place sa TVR Griffith 400 au sommet du classement, tandis que José Beltramelli réalise un festival derrière lui au volant de sa Cortina Lotus (en remplacement de sa propre TVR, victime d’un bris de pont en « qualifs »), avant de perdre un temps précieux à cause d’un souci d’alternateur. A l’heure des premiers arrêts aux stands, Didier Gruau mène toujours la danse devant Vincent Perou, bientôt relayé par son père Eric, et Pierre-François Rousselot au volant de sa précieuse Shelby Cobra Daytona. La fenêtre des arrêts refermée, Didier Gruau consolide sa position de leader d’une course finalement écourtée de dix minutes. La famille Perou termine deuxième sur son Austin Healey 3000, devant la « Type E » de Christophe Germain et la Cobra Daytona de Pierre-François Rousselot.

Asavé Racing 75 – Course : dès le départ de cette séduisante endurance d’une heure réunissant Protos et GT/Tourisme d’avant 1976, Emmanuel Brigand confirme sa pole de samedi matin. Le pilote de la Chevron B19 (équipé d’un Ford FVC 1800) prend logiquement le large, laissant Guillaume Gaubert (Porsche 911 RSR 2.8) aux prises avec les très véloces Ford Escort RS d’Eric Sechaud et de Claude Boissy. Au bout de vingt minutes, alors que s’ouvre la fenêtre des arrêts obligatoires aux stands, un Safety Car offre une belle opportunité d’y perdre un minimum de temps. En fins connaisseurs de l’endurance, José Beltramelli et Eric Perou saisissent cette aubaine. Cette fenêtre des arrêts refermée, la seconde demi-heure de course confirme la suprématie de la Chevron B19, loin devant la Porsche de Ghislain Gaubert et l’Escort RS de Guy Fabrice Mestrot, les équipiers respectifs de Guillaume Gaubert et Eric Sechaud. A l’amorce du dernier quart d’heure, Eric Perou vient se glisser entre eux aux commandes de son habituelle Chevron B8, puis continue sa remontée en s’emparant peu après de la deuxième place au détriment de Ghislain Gaubert, finalement trahi par sa mécanique à un tour de l’arrivée.

Trouvez tous les classements sur le site : www.hvmracing.fr

La suite de l’ Historic Tour aura lieu à Charade du 28 au 30 août.
B.LS. – communiqué © Hvm - Guy Pawlak

Publié le 20 août 2020