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CIRCUIT D’ALBI : TROIS QUESTIONS A JEAN-JACQUES LAPEYRE

Après la Coupe de France des Circuits qui se déroulait le week-end dernier sur le crcuit d’Albi trois questions au big boss du circuit, Jean-Jacques Lapeyre. Mais avant petite explication, le lancement des travaux de réfection de la piste théoriquement programmé en début d’année a traîné en longueur, car tous les intervenants disons financiers ont mis un certain temps pour boucler le dossier pour des travaux qui s’étalent sur seulement quelques semaines.

  • Jean-Jacques combien de temps ont duré les travaux ?

Deux mois, il fallait que tout soit terminé pour la manche de la Coupe de France des Circuits, ce qui a été le cas. Cette épreuve sert en quelque sorte à valider les travaux.

  • Le bilan de cette première course sur un revêtement flambant neuf ?

Sur le plan sportif très positif, une bonne ambiance de belles courses et bien sûr un tapis magnifique. Seul petit problème (petit est peut-être de trop) le nouveau tracé de la fin de la courbe Armand Brouzes où les voitures sont carrément arrêtées, mais nous sommes pour rien dans son dessin. Ceci dit à la fin du week-end nous nous sommes retrouvés avec des virages dans lesquels l’enrobé n’a pas tenu.

  • Que c’est-il exactement passé et serez vous prêt pour le Grand Prix dans une semaine ?

D’après les constations faites sur place par les spécialistes plusieurs facteurs, qui se conjuguent peuvent être mis en avant. Tout d’abord les températures très élevées pendant les journées aussi bien de roulages que de courses, ensuite le passage des voitures sur une piste toute neuve dont une partie de l’enrobé est constitué de caoutchouc ont conduit à la vulcanisation de cette matière en particulier dans les virages, les parties sans aucun doute les plus sollicitées. Le revêtement incriminé va être remplacé avant le Grand Prix, de ce côté-là tout sera prêt en temps et en heure.

  • Question joker, Jean-Jacques à quoi sert ce revêtement synthétique mis en place en bordure de piste dont les pilotes se méfient comme de la peste ?

C’est désormais une obligation qui nous est imposée par le cahier des charges. Ce revêtement est en fait un gazon synthétique, qui effectivement en cas de pluie peut s’avèrer redoutable, surtout si cette dernière s’arrête. Lui garde l’humidité pendant un certain temps et gare à celui qui met les roues de son engin dessus, il risque d’avoir des surprises.

B.L.S.

Publié le 28 août 2009