Tout le sport automobile en Midi-Pyrénées et en Béarn
  1. Accueil
  2. > COMPETITIONS
  3. > ASPHALTE
  4. > Rallye - Côte - Slalom

PIKES PEAK : LES FREINS JOUENT UN MAUVAIS TOUR A DAYRAUT

Pour sa seconde participation à la course de côte de Pikes Peak, longue de 19,99 km avec un dénivelé de 1440 mètres qui comporte 156 virages, le Toulousain Jean-Philippe Dayraut à largement dominé les essais sur lesquels il revient : « Une séance difficile car, contrairement à mes concurrents directs, je n’ai pu faire qu’un seul ‘run’, un pilote étant sorti devant moi, ce qui a perturbé la séance. Malgré cela, les organisateurs ne m’ont pas permis de me relancer. Heureusement, ma première tentative était la bonne avec un chrono de 3’54’2, ce qui est le nouveau record de la partie basse du tracé. La veille, nous avons également établi un record sur la partie haute, identique à celle l’année dernière, j’ai amélioré de 3 secondes le chrono de Rhys Millen signé en 2011. Les améliorations apportées par Tork Engineering sur l’auto et ma connaissance du terrain nous permettent d’être plus performant. Avec ces chronos-là, je pars favori pour la victoire, et ma pole position me donne le droit de choisir en priorité mon départ et celui de mes adversaires. La course de dimanche ne sera quand même pas facile car avec ces 156 virages, Pikes Peak reste très piégeur et la vitesse où vont nos autos cette année, il est très facile de commettre une faute. J’espère vraiment, que les organisateurs de l’épreuve vont interdire les pneus slicks dès l’an prochain, car de nombreuses voitures disposent entre 900 et 1200ch, 4 roues motrices, et d’énormes appuis aérodynamiques ce qui génère des accélérations et des vitesses de passage en courbe déraisonnable sur un tracé tel que celui-ci. Toute mon équipe et moi-même allons donner le maximum pour tenter de ramener la victoire de cette 90e édition en France. » La suite sera hélas moins heureuse, les freins lâchent à quelques encablures de l’arrivée. Si Jean-Philippe n’est heureusement pas blessée la voiture a subi des dommages. Avant cette sortie de route à 2km du sommet, il éprouvait déjà quelques soucis avec le système de freinage : « A 2 km du sommet, après maints pompages sur la pédale de freins, ceux-ci n’ont plus voulu répondre… Ce fut une spectaculaire sortie de piste, sans gravité pour le pilote mais importante pour la voiture. Je pompais sur la pédale depuis la mi-côte et, ce fut la sortie à plus de 180 km/h. Je roulais très vite et suis certain que le chrono se serait affiché sous la barre des neuf minutes. » Il serait bien étonnant que Jean-Philippe reste sur cet échec, il ne s’agit sans doute que partie remise.

B.L.S. – Communiqué de presse – Photo D.R.)

Publié le 13 août 2012