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LE COMBAT DES CHEFS AU SLALOM DE LOURDES

Avant-propos : Cette année en l’absence du Slalom de Lourdes, comme pour les épreuves qui ont été zappées, retour sur celui de 2008 remporté par Denis Busato.

C’est l’Agenais Denis Busato qui remporte le Slalom Poursuite de Lourdes qui met fin à la saison 2008 de cette catégorie d’épreuves du Comité Midi-Pyrénées. C’est aussi la dernière épreuve organisée sous la houlette du président Hervé Cazajous qui va passer les rênes de l’Ecurie des Gaves et, nous pouvons déjà l’annoncer sans prendre beaucoup de risques de nous tromper au Juillanais Philippe Arberet.


Une histoire d’anciens.
Ce n’est pas spécialement un très gros slalom en matière d’engagés, mais est-ce le seul ? Il faut reconnaître que les participants avec une licence à la journée inscrits en Loisir, apportent un gros plus à ces épreuves. Il serait peut-être bien de récompenser en fin de saison les plus assidus en créant par exemple un trophée pour les récompenser de leur fidélité et de les inciter à participer avec une licence sportive comme beaucoup de leurs aînés, qui ont débuté par cette catégorie. Vouloir citer tous ceux qui ont commencé ainsi est trop risqué, car nous en oublierions sans aucun doute quelques uns (voire beaucoup), avec le risque de se faire traiter de vendu.

Un vrai regard de combattant du père Denis qui n’a l’intention de s’en laisser compter.

En l’absence de quelques grosses pointures de la discipline, comme Laurent Lugardon, Jean-Jacques Derrey ou encore le vainqueur sortant Nicolas Fierro, suite à des problèmes mécaniques ou personnels, c’est parmi les chefs de famille que sont Robert Lugardon et Denis Busato, ou encore la jeune génération composée de Christophe Carrère, Grégory Cazajous et Marc Grossetête que tout va se jour. C’est le père Robert qui prend l’ascendant lors des essais. Le père Denis réplique dés la première manche de course alors que Robert se met hors course. Denis ne quittera plus le haut du panier et remporte l’épreuve. Il devance Robert Lugardon et Christophe Carrère voilà pour le podium. Derrière c’est un duel intense entre le Lourdais Grégory Cazajous et le Tarbais Marc Grossetête pour décrocher la première place des Bigourdans au final c’est Grégory qui enlève ce challenge ‘’inter villes’’.
Ph.08-Asphalte route-N°3

Grégory Cazajous s’impose comme le meilleur représentant Bigourdan

Un coup à toi un coup à moi
Le champion de France Jérémie Bacquié remporte logiquement en groupe A devant son presque toujours second, son frangin Cyril. Victoire de Christophe Carrère dans le groupe C. Dans le groupe FN le duel reprend entre Hervé Cazajous, vainqueur à Tarbes sur les terres de Franck Peille qui compte bien faire mordre la poussière à Hervé. Ici les rôles sont renversés, Franck l’emporte en terminant à une belle 8e place et premier des caisses à portes. Il devance Daniel Bordenave, Hervé se classe finalement 3e . Ce type de bagarre se livre à tous les niveaux avec de temps à autre des quilles qui jouent le rôle d’arbitre. Une fois de plus Marcel Bayrou s’impose dans le groupe FS, Damien Bonnet qui déteste les quilles indisciplinées qui traversent sans prévenir, s’impose en FA, Fred Melliet en FC et Dominique Martins en F2000.


Un coup à toi un coup à moi en groupe FN entre Hervé Cazajous et Franck Peille, c’est ce dernier qui l’emporte sur les terres d’ Hervé. Score final après Tarbes et Lourdes 1 à 1, mach nul la balle au centre.
ECHOS DES GAVES :

Des nouveaux venus


Sébastien Laudic profite de ses jours de congés pour découvrir des épreuves loin de chez lui. Il se classe 20e, 4e du groupe FN et 3e de la classe 4
Plusieurs pilotes découvraient cette épreuve, mais aussi la discipline. C’est sans aucun doute Sébastien Laudic qui a parcouru le plus grand nombre de kilomètres pour participer à cette épreuve, mais aussi découvrir la région, en venant de Vannes dans le Morbihan. Sébastien nous raconte, « Je suis boulanger, ayant des heures de travail à récupérer, j’en profite pour aller disputer des slaloms un peu partout en France, cela me permet de découvrir d’autres épreuves, pilotes mais aussi régions. » Première participation pour Célia Téoulère en double monte sur une Peugeot 106 16 S qui semble avoir pris goût à la discipline « Tout se passe bien pour cette première » Et les quilles ? « Il faut savoir les éviter, mais maintenant que j’ai vu comment cela se passe sûr que l’on me reverra ! » D’autres pilotes découvrent également cette épreuve comme Joël Barbier avec son PRM que nous avons déjà vu à Tarbes. C’est aussi une nouveauté, le coucou Commingeois Jean-Pierre Courtinat engagé en loisir sur Alpine, il est vrai que l’autre Alpine a mis son moteur dans le sac lors de la côte du Lauragais. Présence aussi pour la première fois ici d’Alexandra Busato, qui avec Célia Téoulère et Caroline Bernard auraient pu faire un podium exclusivement féminin si cette dernière n’avait pas abandonné.


Promis, Célia Téoulère reviendra dans les slalom, sa première expérience lui ayant laissé un très bon souvenir.
Pauvre Bernadette.
Nous sommes il vrai à Lourdes où l’on vénère une Bernadette, mais ce n’est pas de celle là dont nous voulons parler. Certains n’hésitent pas à faire porter le chapeau à d’autres quand ils sont responsables d’erreurs ou d’incompétences. Explication, quand on se dit mécano il faut faire fonctionner correctement la voiture de son pilote, pour que ce dernier ou cette dernière ne subisse pas une vrai galère, avant les affres de l’abandon à la clé. Ce n’est pas Caroline Bernard qui dira le contraire, ayant subi toutes les misères du monde et, même jetant l’éponge dés la première manche de course sur bris de cardan pour sa seconde compétition. Il est vrai qu’elle n’a peut-être pas choisi le meilleur mécano du paddock, en l’occurrence son géniteur Didier. Ce dernier cherche bien à se défendre en nous expliquant que chaque fois que Bernadette est présente elle porte la poisse. La pauvre Bernadette a bon dos et dire qu’il s’agit de son épouse ! Nous suggérons à cette dernière de répliquer par une soupe à la grimace, histoire de mettre les points sur les I à l’ incompétent.

Quel inculte !
Si vous ne le connaissez pas en chair et en os vous vous êtes quand même habitué à la voix du commentateur François Rodriguez qui sévit tout particulièrement en courses de côtes et slaloms. Vers les 16 heures il essaie de secouer l’ apparente torpeur des spectateurs en les incitant à applaudir . Il est vrai qu’il fait parti des hérétique du Lauragais, donc totalement ignorant des choses de l’église. Il ne sait pas par exemple qu’ à cette heure de la journée se déroulent les vêpres, habituellement dans un silence de cathédrale que les personnes présentent semblent bien respecter, même sur le parvis d’un slalom poursuite. Et dire qu’il fut un temps ou l’on expédiait pour bien moins que ça ce genre de personnage sur le gril. Y a du boulot pour faire l’ éducation de cet inculte.


Le président de l’Ecurie des Gaves Hervé Cazajous en chemise blanche (au premier rang) entouré par les pilotes et les officiels pour sa dernière organisation d’une épreuve de sport automobile.
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LA SUITE EN IMAGES

Daniel Bordenave porte un coup de bistouri pour séparer les frères siamois Hervé Cazajous, Franck Peille en s’immiscent entre eux , il termine second de groupe.

Le peut-être futur président de l’Ecurie des Gaves Philippe Arberet, n’a pas encore bien compris la différence entre jouer aux billes à l’école maternelle qui consiste à sortir un objet tout rond du cercle tracé et celui qui consiste en slalom à éviter d’injecter une quille de son emplacement. Coût une seconde de pénalité ! Va falloir que le cancre prenne des leçons sinon direction le piquet. Pas folichon pour un futur président !

Christophe Roméro jouerait-il au bulldozer avec sa Citroën AX Sport ? Il se classe 42èm,12e du groupe F2000 et 2e de la classe F2/1

Toujours aussi nombreuses les R5 GT Turbo en slalom. Iici celle de Ludovic Gétan qui se classe 9e du groupe F2000 et 5e de la classe F2/3.

Toujours aussi fâché avec les quilles ou les pneus, Damien Bonnet termine son week-end en dents de scie mais quand même à la première place du FA et 11e au général, mais doit pouvoir mieux faire.

Et encore une 5R GT Turbo ! Ici celle de Dominique Martins 1er du F2000 et bien sûr de la classe F2/3

Il n’y a pas de saisons pour le coucou Commingeois, Jean-Pierre Courtinat qui comme le célèbre oiseau n’hésite pas à changer de nid ! Euh non pardon de monture et de catégorie. Aujourd’hui c’est en catégorie loisir que nous le retrouvons avec toujours une Alpine mais de couleur différente. Voilà la preuve pour ceux qui en douteraient encore que les coucous ne sont pas des volatiles spécialement fidèles !

Le classement

J.P. & B.L.S.

Publié le 27 octobre 2020