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GT TOUR A DIJON : DUR, DUR POUR CAYROLLE ET LA FAMILLE LAMIC

Il y des jours ou rien ne marche, bien sûr il faut faire avec, mais la déception ne s’efface pas d’un revers de main. Eric Cayrolle, Paul et Jean-Philippe Lamic ont vécu un week-end difficile, sur le circuit de Dijon, à l’occasion de la 2e étape du GT Tour.

Pour le Palois Eric Cayrolle ce déplacement est a oublier au plus vite, car dès les essais libres la Ferrari 458 Italia aux mains du pilote paraplégique Gilles Duqueine, va s’encastrer dans les pneus. Gilles n’y est sans doute pour rien, comme nous l’explique Eric témoin de la sortie : « C’est soit une erreur de pilotage mais après avoir regardé la vidéo il semble que cette raison ne soit pas retenue soit, un problème d’ABS. Le système se serait déclenché car, l’arrière de la Ferrari est parti d’un coup ! La piste était grasse et humide… Bien détruite de l’avant jusqu’au niveau du pare-brise, le choc a été violent à plus de 150 km/h. Par chance Gilles n’a rien et c’est l’essentiel ! » La poisse continue pour le duo, après un score vierge à Lédenon, le chat noir semble s’être installé durablement dans la Ferrari N° 27. « Nous avions effectué une journée d’essais à Magny-Cours afin de se reprendre après Lédenon. Au cours de la journée de test dans la Nièvre, nous avions bien bossé, prêts pour Dijon nous étions confiants même si, une décision réglementaire tombait sur les Ferrari : une nouvelle bride de 2mm plus petite que celle utilisée dans le Gard nous était imposée ! C’est frustrant ! C’est vrai que ni Gilles, ni moi-même, n’avons encore vu un drapeau à damier depuis le début de la saison. Vivement le Val de Vienne… alors que Dijon est mon tracé préféré par sa rapidité et sa technicité. Il faut tourner la page et revenir en forme. Raison pour laquelle dans une quinzaine de jours dès que l’auto sera refaite nous effectuerons une séance d’essais pour vérifier l’ensemble roulant. Avec un zeste de chance, nous espérons nous rappeler au bon souvenir de tous et très rapidement ! »

Un difficile week-end également pour les deux Gersois, Jean-Philippe et Paul Lamic, le premier engagé en GT FFSA sur une Audi R8 LMS Ultra et le second en Supercopa Seat Leon. Tous les deux livrent leurs impressions avec une grande spontanéité sur cette étape à oublier au plus vite. Pour Paul la peur de mal faire l’a emporté sur toute autre considération : « Dijon ? A oublier ! Ça n’a pas marché ! Une ‘cata’ ! Quand je pense que Greg (Guilvert) a signé la pole et que je fus dans l’impossibilité d’assurer après lui ! Les raisons ? La première : le manque de roulage. De ce fait, je manque de confiance en l’auto. Cela explique la première. Je n’ose rien tenter avec l’Audi, par peur de la sortir. Je n’ai jamais été aussi dénudé que ce week-end en Bourgogne, alors que tout laissait entrevoir un podium à Dijon, à l’image de celui de Lédenon. Une journée de roulage est prévue prochainement au Paul Ricard. J’en ai besoin. Je ne cherche aucune excuse. En vitesse de pointe, nous ne sommes pas bien car trop d’aéro que je n’ai pas su exploiter ! C’est une totale déception… »

Jean-Philippe confronté à des problème de pneus voit l’avenir immédiat dans un gros travail de développements pour effacer sa grande désillusion bourguignonne : « Nous étions à la rue avec nos pneus. Pourtant, lors des essais libres du vendredi, les chronos étaient satisfaisants et même prometteurs. Il est vrai que la piste était mouillée et que cela nivelle les forces en présence. Sur le sec, nos espérances ont vite tourné à la désillusion. Même si, j’ai sauvé l’honneur de l’équipe de Pascal Destembert dans la 1re course en terminant 8e après avoir longuement roulé derrière le ‘boss’ avant qu’il n’abandonne. Dans la course 2, je n’ai pu faire mieux que 11e , loin des temps des plus rapides… Donc, un week-end à oublier et une obligation de travailler collégialement en effectuant une journée de roulage afin de mieux comprendre les réactions de nos pneumatiques… Une mince consolation : j’ai marqué le plus de points en Bourgogne comparativement à mes équipier du Speedcar ! Mais un immense regret : Dijon est mon tracé préféré, il faut y rouler vite et j’aime me lâcher dans ce genre d’exercice ! Maintenant, il faut se concentrer sur la prochaine étape au Val de Vienne, en espérant gommer cette frustration ! » Nous ne pouvons que souhaiter à tous les trois une meilleure réussite lors de la 3e étape du GT Tour.

B.L.S. - communiqués de presse - crédit photos D.R.

Publié le 26 mai 2012