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COUPE DE FRANCE 2008 : LES POTINS DU PADDOCK DE NOGARO

Toute l’actualité d’une épreuve ne vient pas que de dans la compétition, il se passe aussi beaucoup de choses dans le paddock mais aussi il se dit pleins de trucs en voici quelques extraits.

Allez les filles ! :tout d’abord honneur à ces demoiselles au nombre de trois ce qui est assez rare en C.F.C pour être souligné. Toute première course pour Jennifer Janiec en monoplace qui n’avait piloté jusqu’à ce jour qu’un… camion sur le circuit d’Ales. Cela vous en bouche un coin les mecs ! Et oui ses gammes ont été faites au volant du gros cube de son frère Anthony qui dispute le championnat d’Europe. Jennifer après quelques pirouettes (c’est le métier qui rentre), fait bonne figure tout le week-end. Lors de la finale malgré un capot moteur baladeur elle se classe 30e laissant derrière elle cinq concurrents. Prochaine destination de Jennifer la Coupe de France Camion. La spécialiste des courses de côtes Sandrine Neel au volant de sa Norma est là pour accumuler les kilomètres, elle se classe 7e en finale. Pas sûr qu’elle dispute d’autres épreuves de la C.F.C. priorité la montagne. C’est dans le groupe A que nous retrouvons Stéphanie Loeuil au volant d’une Clio Cup, pas facile de se faire une place au soleil, parmi la bande de fous furieux de cette catégorie, ce qui ne l’empêche pas de terminer à une honorable 26e place devant sept adversaires.

Les malchanceux : plusieurs pilotes ont fait le déplacement gersois pour des prunes. Tout d’abord Olivier Hénon tout heureux de nous dévoiler son travail hivernal « T’as vu ! J’ai tout refait sur la Norma, mécanique, peinture, un vrai travail de dingue ! » un travail de dingue ruiné par une casse moteur lors des essais. Serge Juillet sera aussi trahi par sa mécanique également pendant les essais, le mal se trouve du côté de l’embrayage, et on remballe. Henri Neel qui pouvait prétendre à une belle place en groupe C est renvoyé au stand par un écrou de roue baladeur dés le 1er tour de la finale. Une voiture se met en sucette devant Franck Cabarrou « J’ai voulu passer du côté ou il y avait le plus de place, manque de chance la voiture est revenue vers moi, bilan le radiateur percé. Je vais tout faire pour être présent à Albi. » Nicolas Grué qui avait une belle carte à jouer en groupe N, voit son moteur le laisser en rade, turbo out. « Malgré ce pépin, j’ai voulu jouer le jeu en prenant part aux manches qualificatives, la boîte n’a pas aimé. Bon c’est bien ainsi. Imagines-toi un peu je refais le moteur, je pars sur une épreuve et c’est la boîte qui casse, j’aurai l’air malin ! »

Chez Merlin :Patrice Merlin nous avait annoncé la présence de cinq Merlin, seules trois sont présentes à Nogaro, explication : « Degout n’est pas venu car il n’a pas terminé le montage de la sienne et Mandret est malade. Ils devraient être présent à Albi. Une autre voiture pourrait-être de la partie, il s’agit de celle de Lionel Estèves, bien connu du milieu des courses de côtes » Le bilan avec Jimmy Tarres ? « Très positif, il n’a jamais cessé de progresser pendant les trois jours. Dommage qu’un finale nous ayons commis une erreur de cartographie. La voiture a perdu environ 15km/h en vitesse de pointe. Je pense que sans cette erreur Jimmy aurait mené la vie dure à Antiochia. » Jimmy quel bilan de cette première « Cela faisait cinq ans que je n’avais plus roulé, j’ai effectué que peu de roulage avec la MP23, mais c’est une voiture qui correspond bien à mon style de pilotage. Le bilan est très, très positif. Comme l’a dit Patrice sans le petit soucis technique de la finale je pense que nous aurions pu faire encore mieux, mais le résultat final est super. » L’avenir pour Jimmy ? « Je pense continuer la Coupe de France. J’aimerai participer aux épreuves V.deV. mais il me faut trouver des sponsors. Je cherche une personne ou une société qui puisse s’occuper de ce domaine. »

LA RUBRIQUE GASCONNE

il y encore peu de temps votre serviteur noircissait quelques pages sportives dans un journal gersois qui aujourd’hui a mis la clé sous la porte. Dans cet hebdomadaire c’était avant tout les pilotes du cru qui faisaient l’actualité. Pour palier cette disparition nous avons pensé créer ‘’La Rubrique gasconne’’ qui débute aujourd’hui avec cette épreuve. Nous y traiterons bien sûr de l’actualité gersoise.
Une quinzaine de pilotes défendent les couleurs du département. Pour certains c’est le top pour d’autres le flop, nous disons bien flop et non floc ! Le plus malchanceux d’entre eux est sans aucun doute Thierry Darroux qui détruit sa nouvelle monture, la Clio ex Stéphane Eychenne « Je me suis mis au tas sans vraiment savoir pourquoi. Une première fois la voiture m’a échappé sans en comprendre la raison. La seconde idem mais là j’ai fini sur les portières dans le bac à graviers le pare brise a explosé et j’en ai pris plein la tronche. Je suis incapable de dire ce qui a bien pu se passer ! »

Certains essaient de faire des économies, il est vrai que par les temps qui courent on peut les comprendre. Avez-vous déjà essayé de faire avancer votre voiture avec de l’eau ? Si oui vous n’avez pas du aller bien loin ! Il semblerait que c’est ce qu’a tenté de faire ce radin de Damien Bellocq. Il a compris que son truc ne marchait pas lors des essais libres, bilan une vidange complète du circuit et du réservoir de carburant. Tout est rentré dans l’ordre pour la suite du programme avec une 3e place en Gr.A. Toujours dans ce groupe belle performance de Gérard Saint Arroman 6e au volant d’une Clio qu’il étrenne. Il va lui falloir faire un peu de carrosserie et un chouia de peinture, il semblerait que certains n’aiment pas les trucs trop tape à l’œil. Toujours là et bien là le prof du lycée de Nogaro avec sa Formule Renault et sa couleur immuable, il décroche une méritoire 4e place après avoir mis le moteur dans le sac lors des essais.

Sept pilotes gascons en Gr. N, le meilleur d’entre eux termine 6e, il s’agit de Didier Boujenah sur une BMW 325i, il devance la BMW M3 d’André Scrivano, eux aussi devront se pencher sur l’état des carrosseries tout comme Christian Fargal 15e qui c’est bien arsouillé avec son pote Jérôme Fior, ce dernier abandonne dés le 3e tour sur pépin mécanique. François Liger termine 10e et Jean-Luc Labeyrie après quelques figures non imposées dans ce sport, 17e. En Gr. F pour Benoît Ferran tout se termine dés le premier tour le moteur semblant très poussif, peut-être à cause du surpoids embarqué à bord de la Peugeot 309 par contre sur une voiture semblable, David Dubuc rentre dans le top dix à la 9e place.

En groupe C nous avons déjà parlé de Jimmy Tarres, passons aux autres engagés. Michel Pellefigue avec son proto Fior F01 la joue façon père de famille, mais peut-il faire autrement face à des voitures de la nouvelle génération ? Il franchit le drapeau à damiers en 14e position. Michel Vigué qui étrenne sa nouvelle Norma, commence par envoyer Henri Pellefigue au turf. « Je n’y arrive pas elle part dans tous les sens. Henri va se charger de la régler. Bon si ce n’est pas mieux demain je lui refile mon casque et ma combinaison et hop ni vu ni connu. (N.D.L.R., va falloir mettre quelques coussins dans la combi pour qu’il y ait un air de ressemblance, car comparé à Michel, Henri fait figure de rachitique.)

Bon tout rentre dans l’ordre et enfin Michel peut prendre le volant. Enfin presque, souvenez-vous l’an passé ici même Michel était KO debout suite à une gastro, cette année c’est le moteur qui subit le même sort après avoir avalé les filtres des trompettes d’admissions. Tony Perreira et son équipe change le grand malade dans la nuit et dimanche matin tout est prêt pour que Michel puisse jouer le pilote « Il aurait pu tout laisser tomber, j’avais plutôt envie de jouer le grand-père ce week-end, ils ne sont pas sympa ! » Nous terminerons ce tour d’horizon en adressant nos félicitations à Didier Duffaut ex pilote de course devenu aujourd’hui directeur de course. »

B.L.S.

Publié le 3 avril 2020